La banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ne respecte pas les dispositions de la loi sur les transferts. C’est un cri de détresse lancé par les membres du réseau des prestataires du transfert d’argent.
La banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest hante le sommeil des prestataires du transfert d’argent. « Non aux hors la loi, non à la défiance des opérateurs de transfert d’argent, non aux sociétés écrans devant le transfert d’argent, non aux plateformes voleuses ». C’est ce que nous pouvons lire, dans le contenu des banderoles, des prestataires du transfert d’argent. Ils dénoncent le non-respect des dispositions de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).
Pour le secrétaire général des prestataires, Serigne Gaye, « les transferts sont du domaine des banques. Qui à leur tour peuvent donner des agréments à leurs agents ». Il a tenu à préciser que « le transfert d’argent doit se faire entre le propriétaire du logiciel, la banque qui donne l’agrément et nous la distribution ».
A ce titre, il invite les prestataires du logiciel à respecter la loi. Car, dit-il, « ces derniers jouent les intermédiaires entre nous et la banque et nous imposent d’être leurs sous-distribution et prennent 8% sur nos commissions ».
Notre interlocuteur trouve cela injustice, « c’est du vol dans le cadre de l’exercice de cette activité », a-t-il soutenu. Mieux, il accuse Wari d’être au cœur de cette affaire. « Quand Wari a su que les gens allaient converger vers les banques, il a fermé le robinet aux banques leur interdisant, même de créer des comptes », indique t-il.
En tout cas, dans l’article 5 de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest, il est écrit noir sur blanc, le respect des réglementations relatives aux relations financières extérieures et à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Les sous-agents sont assujettis aux dispositions des réglementations relatives aux relations financières extérieures des Etats membres de l’UEMOA et à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. A ce titre, ils respectent notamment, les prescriptions aux limitations des montants et aux justificatifs des transferts.
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