L’on s’achemine vers un dialogue politique en RDC. Mais, ce ne sera pas facile. Car, il faudra définir les axes de discussion ; en même temps identifier le lieu ou l’endroit devant abriter ce dialogue.
Un « dialogue politique national inclusif », c’est désormais ainsi que sera appelé le forum qui se prépare en RDC. Cette importante se fera sous l’impulsion d’Edem Kodjo désigné par l’Union Africaine. Jeudi, il y’a eu un comité préparatoire qui s’est penché, sur le sujet. Les participants ont épilogué sur les tenants et les aboutissants du prochain dialogue tant attendu, en RDC.
Ils se sont demandés sur quelle ville doit se tenir le dialogue. C’était le principal sujet de discussion.
Faut-il discuter de l’alternance politique ? Le débat a été un peu houleux. Pour l’opposition de la RDC, il est primordial et fondamental de discuter au dialogue, car le président Kabila a déjà épuisé ses deux mandats constitutionnels.
Pour leur part, le camp présidentiel privilégie plutôt de l’organisation des élections qui pourrait déboucher sur l’alternance. Et, à ce sujet, aucun consensus n’a été trouvé. Cependant, les participants à ce comité exhortent le respect de la Constitution de la RDC et de la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies, laissant de côté l’ordonnance du président de la République qui convoque ces assises.
Au total, il y’ aura 200 participants : 68 pour l’opposition, autant pour la majorité présidentielle, 39 pour la société civile et 25 pour des personnalités parmi lesquelles des anciens Premiers ministres et des professeurs d’université. Le dialogue dure au moins deux semaines. Et se tiendra finalement à Kinshasa, la capitale du pays.
En tout état de cause, le dialogue ne sera pas du tout facile ; car les sujets à débatte sont nombreux, aux yeux des opposants du pays.
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