Conscientes de l’urgence qu’il y a à remettre le pays au travail et rebooster le tissu économique du pays, les autorités gabonaises ne veulent pas tirer les choses en longueur, place à la cérémonie d’investiture.
Pas de temps à perdre au Gabon pour la cérémonie d’investiture du président élu, Ali Bongo Ondimba.
Cette cérémonie qui intervient trois jours seulement après la confirmation de sa réélection par la Cour constitutionnelle a lieu ce mardi 27 septembre. Consacrant ainsi le début du second mandat du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui a promis de se remettre immédiatement au travail pour répondre aux nombreuses attentes de Gabonais.
D’après les termes des services de la présidence de la République, c’est le palais présidentiel du bord de mer qui servira de cadre à cette cérémonie d’investiture sans en préciser ni l’heure, ni en laisser filtrer quelques détails sur les invités.
C’est après examen des recours en contestation des résultats provisoires annoncés par la Cénap le soir du 31 août dernier, organe technique en charge de l’organisation des élections, que la Haute cour a fini par valider l’élection d’Ali Bongo, 57 ans, le 23 septembre 2016.
Réduisant ainsi à néant les espoirs de son principal rival Jean Ping, 73 ans, qui a vu sa requête en annulation des résultats de la présidentielle du 27 août dernier rejetée. Ce dernier a dénoncé un parti pris et un déni de droit et continue de se proclamer le « chef de l’Etat élu ».
D’après les nouveaux décomptes de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo s’en sort avec 172.990 voix (soit 50,66%) devant Jean Ping (161.287 voix, 47,24%). L’écart entre les deux serait de 11.703 voix.
Au sein de la communauté internationale, la réélection d’Ali Bongo a été diversement accueillie.
Si la France, ancienne métropole, a émis des réserves face au processus électoral, l’on note un son de cloche différent dans les rangs de leurs homologues africains.
Pour sa part, l’Union africaine (UA) et le Maroc ont « pris acte » de la décision de la Cour, tandis que les Nations unies et les Etats-Unis ont « pris note ».
Le président sénégalais Macky Sall a, lui, félicité son homologue gabonais, à en croire une lettre lue dimanche soir en ouverture du journal de 20h00 sur la chaîne publique Gabon Télévision. Le président malien Ibrahim Boubakar Keïta a également félicité Ali Bongo Ondimba.
La première proclamation de la victoire d’Ali Bongo le 31 août avait donné lieu à des manifestations, des émeutes et beaucoup de pillages de commerces suivis des interpellations par centaines.
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