La cour pénale internationale en rendu son verdict contre le responsable du groupe Ansar Eddin, Ahmed Al-Faqi Al-Mahdi. Une décision est prise. Ce groupe est condamné à 9 ans d’emprisonnement.
La cour pénale internationale monte au créneau. Elle n’a pas hésité à prendre sa décision contre le groupe Ansar Eddin, Ahmed Al-Faqi Al-Mahdi. La peine d’emprisonnement est sévère. Car, la CPI a condamné à 9 ans d’emprisonnement contre le groupe Ansar.
Amnesty international n’a pas du tout apprécié la décision. Il est reproché à Al Mahdi d’avoir dirigé intentionnellement des attaques contre des mausolées et des monuments historiques dans la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, en juin et juillet 2012. L’accusé a reconnu sa culpabilité devant la Cour.
« Ce jugement historique contre Al Mahdi doit ouvrir la voie à une justice plus globale pour le conflit au Mali », lit-on dans le communiqué d’Amnesty. Le communiqué fait remarquer que “cette condamnation doit être la première étape sur le chemin de l’obligation de rendre des comptes pour tous les crimes commis durant le conflit de 2012 au Mali.
Pour sa part, Erica Bussey laisse entendre que “ ce jugement établit clairement que les attaques visant des monuments religieux et historiques”. Elle a ajouté que “ces monuments détruisent la culture et l’identité d’une population et constituent des crimes relevant du droit international”.
Il est bon de rappeler que des crimes de guerre, meurtres, viols et torture notamment ont été commis au Mali depuis 2012. Il urge de mener à bien une enquête afin de mettre la main sur les coupables. Sous cet angle, les autorités maliennes doivent aider la CPI, dans le cadre de son travail.
Pour rappel, la CPI avait été saisie de la situation au Mali par le gouvernement en juillet 2012.
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