Le mot terrorisme fait peur à tout un chacun. Du coup, une enquête que l’institut Timbuktu a publiée fait une alerte. Le chômage et la pauvreté pourraient être un facteur qui peut amener le terrorisme, en banlieue Sénégalaise.
L’institut Timbuktu, dirigé par Dr Bacary Sambe, a réalisé une enquête sur « Les facteurs de radicalisation et de perception du terrorisme ». 45% des personnes interrogées ont soutenu que le chômage et la pauvreté poussent les jeunes vers les organisations terroristes. Un constat qui fait peur à l’opinion publique.
Dans la tourmente, les observateurs avertis invitent les autorités sénégalaises à prendre les devants avant qu’il ne soit tard. « Il nous faut aider les jeunes sans emploi, à sortir de cette impasse », a indiqué un Iman d’une mosquée, se trouvant dans la banlieue Dakaroise.
Mais, là où les résultats de cette enquête font froid dans le dos, c’est lors qu’ils révèlent que 54% de l’échantillon sont pour un référendum pour l’adoption de la charia au Sénégal. Parce que, tout simplement, l’enquête a ciblé les personnes nées entre 1981 et 1998, pour mener cette enquête. « Il y avait plus de femmes (54%) que d’hommes (46%). Et les 90,3% de l’échantillon sont scolarisés dont 62% dans les écoles françaises » fait constater cette enquête.
En tout état de cause, le Sénégal a toujours échappé au terrorisme. Mais, il est temps que les autorités de ce pays puissent prendre des mesures concrètes, pour sauver cette jeunesse sans repère.
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