Fixée préalablement au 17 octobre courant, la rentrée scolaire de cette année 2016-2017 au Gabon est reportée à une date indéterminée. C’est le ministre gabonais de l’Éducation nationale qui, dans une un communiqué officiel publié le 9 octobre, a repoussé sine die la rentrée des classes au Gabon.
Florentin Moussavou justifie ce report par un souci de régler des problèmes administratifs et matériels. «Il n’y a rien qui coince. Elle aura lieu. Je voudrais rassurer l’ensemble des parents et des élèves par rapport à la volonté du gouvernement de faire que les choses se passent dans les meilleures conditions possible», a-t-il déclaré tout en rassurant les parents d’élèves de la volonté du gouvernement à remettre les choses dans l’ordre.
Si la fermeture répond à des questions administratives et matérielles (affectations, table-bancs, etc.), de nombreuses questions se posent à savoir, pourquoi les privés qui ne demandent rien de tout cela se voient-ils obligés de fermer ? Et pourquoi pas tous les privés ? Les écoles privées telles que Le Ruban Vert et quelques autres dont le Lycée Blaise Pascal sont ouvertes et continuent à s’instruire.
Aucun parent n’a été notifié de la fermeture de ces établissements, tout comme les élèves de l’École internationale Le Ruban Vert vont continuer à s’instruire, leurs parents n’ayant non plus été notifiés. Michel Dirat, Berthe et Jean, et Paul Kouya ont-ils aussi stoppé leurs cours ? Élèves, parents, chefs d’établissement sont totalement désappointés. Sans explication aucune, les responsables des structures scolaires du public, privé laïc et confessionnel du territoire national ont été obligés par les services du ministère de l’Éducation nationale de fermer leurs établissements et suspendre les cours jusqu’à nouvel ordre.
Comment peut-on interdire les établissements privés de faire cours ? Tous les Gabonais ont droit à l’instruction. Ce qui est vrai, la décision du ministère de l’Éducation nationale a plongé les responsables des écoles privées dans l’embarras, ce d’autant que certaines d’entre elles ont déjà débuté les cours. Une première au Gabon, les établissements privés ayant commencé les cours sont tenus de suspendre leurs activités en attendant que ceux du secteur public s’organisent et soient prêts à reprendre le chemin de l’école.
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