Le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), a estimé qu’il ne saurait avoir deux dialogues dans le pays. Au cours d’un entretien avec la presse, Louis Gaston Mayila a déclaré que le dialogue ne peut pas être du pouvoir, de l’opposition, ou de droite et de gauche. Il se dit ouvert à la concertation nationale suggérée par le président Ali Bongo Ondimba pour sortir le pays de la crise multiforme dans laquelle il est plongé.
Pourquoi cette précipitation quand on sait que ça fait longtemps que le Gabon se porte mal ? Me Louis Gaston Mayila répond qu’il est partant pour un dialogue national inclusif et sans tabou. Ce dialogue doit être placé sous la présidence des facilitateurs de la communauté internationale.
Le président de l’UPNR cherche-t-il à aller à la soupe et distraire les Gabonais ? Il précise que l’on ne saurait assimiler et confondre ce dialogue « à la main tendue ». Dans le même élan, Louis Gaston Mayila a conditionné sa participation à ce dialogue, ainsi que celle de ses partisans, à un certain nombre de conditions. Il a souhaité que ces discussions soient placées sous « la présidence des facilitateurs de l’Organisation des Nations unies (Onu), de l’Union africaine (UA) et de l’Union européenne (UE) ».
En ce qui concerne les préalables, Louis Gaston Mayila indique que ce dialogue ne peut avoir lieu sans la présence des facilitateurs précités, il n’y aura pas dialogue, dit-il. S’il n’y a pas présence de toute l’opposition républicaine et responsable, il n’y a pas dialogue. S’il n’y a pas de dialogue proposé, organisé par les tenants du pouvoir qui doivent en faciliter l’organisation et garantir la force des actes qui en sortiront, il n’y a pas dialogue.
« Si quelqu’un a une autre solution (…) pour sortir le Gabon de l’impasse, de l’ornière du chaos où nous l’avons tous plongé, nous sommes preneurs », a lancé le leader de l’UPNR.
Et de poursuivre : « Que ceux qui ont cette solution parlent. Nous les écoutons. Le Gabon les écoute et les Gabonais attendent que ce phénix nous indique le chemin et la solution qui mettent le Gabon à l’abri de la peur et écarter l’épée de Damoclès d’une confrontation, d’une explosion ».
Soutien de Jean Ping à dernière élection présidentielle, Louis Gaston Mayila, de l’avis de nombreux analystes, souhaite vivre assez longtemps en vue d’assister à l’avènement d’une nouvelle République, même si les événements malheureux se succèdent et que l’horizon paraît bouché pour les anciens de la génération d’Omar Bongo.
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