Maurice est l’économie la mieux classée de la région avec un rang mondial de 49 sur 190. Les autres économies de la région qui sont bien classées sur la facilité de faire des affaires sont le Rwanda (56), le Botswana (71) et l’Afrique du Sud (74).
Les économies les moins bien classées de la région sont l’Erythrée (189) la République Centrafricaine (185), la Somalie (190) et le Soudan du Sud (186).
Pour le classement des autres économies notables de la région, ils sont : l’Ethiopie (159), le Kenya (92), le Nigéria (169), l’Ouganda (115), la République Démocratique du Congo (184), le Soudan (168) et la Tanzanie (132).
Cependant, le Rwanda fait partie des économies les plus performantes sur les thèmes étudiés par Doing Business tels que l’Obtention de prêts (2) et Transfert de Propriété (4). La conservation foncière est très performante au Rwanda, où il ne faut que 12 jours pour une mutation comparé aux 22 jours nécessaires en moyenne dans les économies à revenu élevé de l’OCDE.
Sur un autre registre pour les thèmes, où il reste le plus d’amélioration à faire pour la région sont celles de Raccordement à l’électricité (un rang moyen de 151), Commerce transfrontalier (137), et Obtention d’un permis de construire (133). Par exemple, il faut en moyenne 120 jours pour obtenir un raccordement permanent au réseau électrique en Afrique sub-saharienne, par rapport à 93 jours au niveau mondial.
En outre, trente-sept des 47 économies de la région Afrique Sub-saharienne ont mis en œuvre au moins une réforme facilitant le climat des affaires durant l’année passée, 80 réformes au total – soit une hausse de quatorze pour cent par rapport au nombre de réformes recensées l’année dernière. La moitié de ces réformes ont été mise en œuvre par les 17 membres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).
Pour la deuxième année consécutive, le Kenya fait partie de la liste des tops 10 réformateurs. Entre autres, le Kenya a rendu plus facile le transfert de propriété en augmentant la transparence au niveau de sa conservation foncière et au cadastre.
Cette année, la région a mis en œuvre 18 des 24 réformes au niveau global, visant à améliorer le règlement de l’insolvabilité. Plusieurs économies, telles que le Bénin, le Burkina Faso et le Mali ont facilité le règlement de l’insolvabilité en introduisant une nouvelle procédure de conciliation pour les entreprises en difficultés financières.
Plusieurs économies de la région ont mis en œuvre au moins quatre reformes ou plus l’année dernière, y compris le Niger (6 reformes), le Kenya (5), la Cote d’Ivoire (4) la Mauritanie (4), le Rwanda (4) le Sénégal (4) et le Togo (4).
Pour le rapport de cette année, il couvre 190 économies avec l’inclusion de la Somalie. Pour la première fois, le rapport Doing Business 2017, va inclure une thématique sur le genre dans trois indicateurs : la création d’entreprise, le transfert de propriété et l’exécution des contrats.
Six économies de l’Afrique Sub-Saharienne, ont rendu la création d’entreprise plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Par exemple, au Cameroun il faut un jour de plus aux femmes pour créer une entreprise par rapport aux hommes. La méthodologie de l’indicateur de paiement des taxes et impôts a été étendue et couvre désormais les procédures post-déclaration d’impôts, telles que le remboursement de la TVA et les contrôles fiscaux.
Selon le rapport Doing Business 2017, l’Afrique Sub-Saharienne a encore beaucoup de progrès à faire sur ces deux domaines. Dans la majorité des économies de la région, où un contrôle fiscal est plus que probable, le commissaire aux comptes visite physiquement les bureaux des contribuables. C’est le cas au Botswana, en Gambie, au Malawi, au Niger, en Zambie et au Zimbabwe.
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