Au Rwanda, un homme de médias dit avoir fait l’objet de trois agressions. Il s’agit du journaliste indépendant Robert Mugabe. Selon lui, ce sont des hommes en civils qui l’ont attaqué. Certains étaient armés jusqu’aux dents et qui se sont présentés comme des « agents de la sécurité » de l’Etat sans plus de précisions.
Le journaliste dit craindre pour sa sécurité et celle de ses sources d’information d’autant plus que son téléphone portable a été dérobé au cours de l’une de ses agressions. Le journaliste ne sait exactement pas ce qui lui est reproché. Robert Mugabe anime notamment un blog Great Lakes Voice qui aborde régulièrement des sujets réputés sensibles.
A en croire ses propos, le journaliste fait savoir que le premier incident est intervenu le 11 octobre au moment où il s’apprêtait à rentrer chez lui, trois hommes ont tenté de lui dérober son portable. Sur le coup, Robert Mugabe n’est pas inquiet : « J’ai pensé que c’était de simples petits voleurs. Mais le jour suivant, il marchait vers sa maison et un pickup double cabine bleu foncé est arrivé derrière lui, des hommes en sont sortis, ils étaient armés et ont essayé de le faire rentrer dans la voiture. Comme un brave garçon, il s’en est débattu en poussant des cris de détresse qui ont fait que les agresseurs ont été interrompus dans leur sale besogne par des passants et ont dit qu’ils étaient des agents de la sécurité ».
Le journaliste alerte la Commission rwandaise d’autorégulation des médias, la RMC, et poursuit son travail d’enquête journalistique portant notamment sur Rusororo Aggregate, une importante société rwandaise d’extraction de matériaux de construction, codétenue par Fusion Capital, une société kenyane, et accusée d’évasion fiscale.
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