Elu président des Etats-Unis dans la nuit du 8 novembre 2016 devant son principal challenger pourtant favori Hillary Clinton, Donald Trump va aborder un mandat à haute tonalité économique, notamment la coopération avec l’Afrique. Il ne marchera certainement pas, estiment les analystes, sur les traces de son prédécesseur Barack Obama.
Durant toute la période de campagne présidentielle, le candidat républicain n’a cessé de parler de l’économie qu’il a placé au centre de son programme, jurant croix de bois, croix de fer que sous son magistère plus rien ne sera comme avant. Trump a promis relancer l’activité par le déficit et la déréglementation avec une baisse générale des impôts devant se traduire par un taux maximum d’imposition sur les revenus de 39,6% à 33%, démantèlement de toutes les instances de tutelle de l’Etat sur les banques privées.
Autres annonces, Donald Trump met l’isolationnisme au centre de son action avec remise en cause de la présence des Etats-Unis au sein de l’organisation Mondiale du Commerce (OMC). Déjà en 2011, il affirmait qu’il devait procéder à la taxation pour 25% des produits chinois s’il accédait au pouvoir, car selon lui, « la Chine est responsable de près de la moitié de notre déficit commercial », a-t-il soutenu à l’époque.
A ce qu’il dit, il veut adapter un plan économique exemplaire qui verra les USA augmenter ses parts pour atteindre 4% de croissance par an, le tout avec un quota de 25 millions d’emplois sur dix ans.
De facto, l’on se demande quelle sera la position du Républicain Donald Trump par rapport à son prédécesseur Barack Obama, singulièrement vis-à-vis de l’Afrique ?
En effet, sous le magistère du Démocrate, le continent noir est devenu depuis 2011 la première région bénéficiaire de l’aide américaine devant l’Asie, et au cours des huit (8) années de son mandat Barack Obama a fait passer à 70% l’aide américaine, soit 5 milliards de dollars en 2007 à 8,5 milliards de dollars par an en moyenne par la suite.
Il n’est pas inutile de rappeler encore que M. Obama a inauguré en 2014 à Washington, le premier sommet des leaders Américains et Africains des Affaires, marquant aussi sa ferme volonté de voir l’Afrique amorcer définitivement son plan de développement.
Quitte au nouveau venu à la Maison Blanche Donald Trump de rassurer les Africains par rapport au programme laissé par son prédécesseur.
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