Merck, société scientifique et technologique de premier plan en partenariat avec l’UNESCO, l’Union Africaine, le Ministère de la Santé de l’Éthiopie, l’Université de Cambridge et l’Institut Pasteur International a annoncé aujourd’hui les lauréats des prix Merck Research Award – UNESCO 2016. Les neuf lauréats de deux catégories des « Best Young Researchers Award » et « Best Women Researchers Award » ont été annoncés lors du 2ème Sommet UNESCO-MARS 2016 qui s’est tenu à Addis-Abéba en Éthiopie.
« Nous sommes très heureux de travailler en partenariat avec l’UNESCO, l’Union Africaine et le Ministère de la Santé d’Éthiopie pour réaliser les objectifs importants d’amélioration de la santé des femmes et leur autonomisation dans la recherche, car les femmes sont toujours sous-représentées en Afrique », a souligné Frank Stangenberg-Haverkamp, Chairman of the Executive Board et Family Board of E. Merck KG à l’inauguration du sommet UNESCO-MARS 2016.
Yifru Berhane, Ministre de la Santé d’Éthiopie, a annoncé : « Nous sommes très heureux de travailler en partenariat avec Merck, l’UNESCO et l’Union Africaine pour renforcer les capacités de recherche en Afrique avec un accent particulier sur les jeunes chercheurs et sur les chercheuses et pour définir des politiques, afin de permettre une recherche haute qualité dans le continent ».
« C’est la première fois qu’UNESCO-MARS décerne les prix « Best African Woman Research Awards » dans le but de promouvoir STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématique) ; ces prix ont reconnu la qualité de recherche de cinq chercheuses de toute l’Afrique. Les prix sont dans l’optique du thème UNESCO-MARS 2016 de cette année qui soutient l’autonomisation des femmes dans la recherche ainsi que le renforcement des capacités de recherche en Afrique Francophone et en Afrique Anglophone pour finalement améliorer la santé des femmes dans le continent », a souligné Rasha Kelej, Chief Social Officer, Merck Healthcare.
Beatrice Nyagol de l’Institut de Recherche Médicale au Kenya a reçu le premier prix de Chercheuse, alors que Rogomenoma Ouedraogo du Laboratoire Universitaire en Biologie et Génétique Moléculaire, Burkina Faso, a reçu le 2ème prix de Chercheuse. Les 3ème, 4ème et 5ème prix des Chercheuses « Woman Researcher Awards » ont été décernés à Sandrine Liabagui, épouse Assangaboua du Gabon, Maria Nabaggala de l’Institut des Maladies Infectieuses d’Ouganda et Martha Zewdie de l’Institut de Recherche Armauer Hansen d’Éthiopie respectivement.
Les prix des trois catégories du « Best Young Researchers Award » ont été remis à deux chercheuses et à deux chercheurs, le premier prix étant octroyé à Patricia Rantshabeng de l’Université de Botswana et le 2ème à Constantine Asahngwa du Cameroun. Le 3ème prix a été décerné à Tinashe Nyazika de l’Université de Zimbabwe et à Lamin Cham du Programme de Contrôle National du Sida en Gambie.
« Les lauréats qui sont des étudiants en dernière année de doctorat et les jeunes chercheurs basés aux instituts et universités de recherche en Afrique ont été sélectionnés sur la base des résumés qu’ils ont soumis, qui étaient fort impressionnants et qui portaient sur les Maladies Infectieuses dans le but d’améliorer la Santé des Femmes, qui est le point central de l’UNESCO-MARS 2016 » mis en évidence par le comité scientifique des prix MARS.
Sommet portant sur l’Afrique Francophone et l’Afrique Anglophone
L’UNESCO–MARS 2016 a réuni plus de 200 chercheurs de plus de 35 pays africains pour discuter de la production, du partage et de la diffusion des données de recherche et préparer la voie à suivre pour développer l’Afrique en tant que pôle international d’excellence de recherche et d’innovation scientifique.
Parmi les 200 chercheurs qui ont assisté au Sommet, 60 % étaient des femmes. Ceci contribue à l’un des objectifs principaux d’UNESCO-MARS, qui est l’autonomisation des femmes dans la recherche.
Pour la première fois, le Sommet porte sur l’Afrique Francophone et l’Afrique Anglophone et il a attiré des chercheurs des 11 pays francophones suivants : Sénégal, Rwanda, Gabon, Bénin, Congo, Cameroun, Gambie, Burkina Faso, Maroc, Niger et Burundi. Les chercheurs des pays anglophones provenaient des pays suivants : Namibie, Afrique du Sud, Ghana, Kenya, Zimbabwe, Nigeria, Sierra Leone, Zambie, Tanzanie, Ouganda, Malawi, Libéria, Botswana et Éthiopie.
Les chercheurs bénéficient de différentes sessions scientifiques
Le 2ème Sommet UNESCO MARS fournit une occasion unique pour les jeunes et talentueux chercheurs africains, leur permettant de partager leurs résultats et conclusions de recherche avec les chercheurs chevronnés de premier plan d’Afrique et d’autres pays. C’est également une occasion de réseautage et de perfectionnement professionnel. Le Sommet présente une plate-forme où les jeunes chercheurs sont en mesure de débattre, entre autres, de l’environnement propice à une meilleure recherche.
Les chercheurs qui participent au sommet de deux jours bénéficient de sessions diverses et enrichissantes qui mettent l’accent sur le rapport entre les maladies infectieuses et le cancer chez les femmes ; maladies infectieuses non traitées et haute prédominance de l’infertilité en Afrique ; et ils participent à des discussions pour identifier les priorités de recherche scientifique pour l’évolution des besoins de santé, pour faire face à des maladies infectieuses telles que le Paludisme, la Schistosomiase et le Zika en rapport avec la santé des femmes.
Le thème « Maladies Infectieuses et Santé des Femmes » du Sommet porte sur le fait que dans le cas de nombreuses maladies infectieuses, les femmes sont plus à risque que les hommes et en souffrent plus que les hommes pour de nombreuses raisons, notamment différences biologiques, inégalités sociales et normes culturelles restrictives. Par suite, les efforts visant à reconnaître et à réduire les disparités en matière de santé parmi les femmes revêtent une importance particulière pour la santé mondiale » a souligné Sarah Opendi, Ministre d’État de la Santé d’Ouganda.
Des ministres clés africains soutiennent le renforcement des capacités de recherche, ainsi que l’élaboration des politiques sur le continent
Jusqu’à 15 Ministres Africains de la Santé, de l’Éducation, de la Science et Technologie, du Genre et de la Protection Sociale ont participé à deux panels ministériels de niveau élevé du Sommet UNESCO-MARS 2016. Dans leurs soumissions et discussions, les ministres se sont engagés à soutenir le renforcement des capacités de recherche au niveau du pays et au niveau régional, ainsi que l’élaboration des politiques et des réglementations pour guider et promouvoir la recherche scientifique au profit de l’Afrique. Ils se sont également engagés à intensifier leurs efforts pour faciliter et autonomiser les femmes dans la recherche.
Le premier panel ministériel de haut niveau sur la « Définition des interventions pour faire progresser les capacités de recherche et autonomiser les femmes dans la recherche, afin d’améliorer la santé des femmes en Afrique », a impliqué : Sarah Opendi, Ministre d’État de la Santé d’Ouganda ; Idi Illiassou Mainassara, Ministre de la Santé Publique du Niger ; Julia Cassell, Ministre du Genre et de la Protection Sociale et des Enfants du Libéria ; Jesús Engonga Ndong, Ministre de l’Éducation et de la Science de la Guinée Équatoriale et le Prof. Frank Stangenberg Haverkamp, Chairman de l’Executive Board et du Family Board de E.Merck KG.
Le deuxième panel ministériel sur « L’écart en matière de recherche et d’élaboration de politiques en Afrique – défis et opportunités – l’Afrique en tant que nouveau pôle international d’excellence de recherche et d’innovation scientifique », comprenait; le Prof. Yifru Berhane, Ministre de la Santé d’Éthiopie ; Prof. Afework Kassu Gizaw, Ministre de l’Éducation et de la Science d’Éthiopie ; le Dr João Sebastião Teta, Secrétaire d’État de l’Angola et Zuliatu Cooper, Ministre Adjoint de la Santé et de l’Assainissement de la Sierra Leone et le Rashid Aman, Kenya National Commission, UNESCO.
Plate-forme d’échange de connaissances lancée pour augmenter les capacités de recherche
Lors du Sommet UNESCO–MARS 2016, le blogue de la communauté de recherche en ligne Merck a été lancé pour permettre aux jeunes chercheurs de partager leurs expériences et leurs connaissances avec leurs collègues, ainsi qu’avec des chercheurs chevronnés en Afrique et au-delà.
Le premier Sommet UNESCO-Merck2015 sur la Recherche en Afrique a été organisé avec succès et il s’est tenu à Genève, en Suisse, en octobre 2015, avec l’accent sur les Maladies Infectieuses Émergentes, comme par exemple l’Ébola. Le troisième Sommet UNESCO-MARS doit se tenir en 2017 en Afrique.
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