L’Organisation des Nations Unies (ONU) a condamné les attaques qui ont eu lieu à Tshikapa. Le bilan des affrontements fait état de plusieurs morts.
La ville de Tshikapa a été le théâtre d’affrontements entre des miliciens supposés et les forces de l’ordre. C’était le 2 et le 3 décembre 2016. On a enregistré des morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels.
« La MONUSCO condamne vivement la violence d’où qu’elle vienne et reste préoccupée par cette montée de violence ». Cette déclaration a été faite par Maman Sidikou. Il est le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC.
Les affrontements ont eu lieu dans les provinces du Kasaï, et du Kasaï central. L’ONU « réaffirme son engagement à soutenir les autorités à restaurer l’autorité de l’Etat et ramener le calme », a-t-il dit.
C’est pourquoi la MONUSCO condamne ces actes de violence perpétrés et les abus des droits de l’Homme commis.
Une équipe pluridisciplinaire de la MONUSCO se rendra à Tshikapa dans les prochains jours. Elle aura pour mission de faire une évaluation de la situation. Cette équipe va également rencontrer les autorités locales en vue de les soutenir dans le renforcement des mesures sécuritaires.
Ainsi, ces derniers jours, cette partie de la RDC a été le théâtre d’une série de violences. La situation s’est dégradée samedi soir. Il y a eu des affrontements entre forces de sécurité et de très jeunes miliciens.
« Ce sont même de très jeunes miliciens, âgés de 4 à 12 ans », indique t-on. Ils seraient des partisans du chef traditionnel Kamwina Nsapu. Les autorités ont annoncé la mort de ce dernier au mois d’août dernier après des combats avec la police.
Pourtant, le chef Kamwina Nsapu avait pris, depuis deux mois, la résolution de débarrasser le Kasaï-Central de tous les services de l’ordre. Il les accusait d’être à l’origine des tracasseries de tout genre à l’encontre de la population. C’est dans ce contexte qu’est née cette milice.
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