La minorité anglophone du Cameroun est fixée depuis mardi, mais n’a pas totalement abdiqué. Sa principale revendication portant sur le retour au fédéralisme n’a pas eu d’écho favorable auprès du gouvernement. Il l’a tout simplement rejetée. C’est Philémon Yang qui l’a dit.
Au cours d’un meeting à Yaoundé, le Premier ministre, Philémon Yang, anglophone, a répondu carte sur table à ses pairs. Ces derniers souhaitent le retour du pays au fédéralisme. « Nous disons haut et fort que la revendication portant sur le retour au fédéralisme est irrecevable. C’est l’unité qui fait la force de notre pays ». C’est la déclaration faite par Philémon Yang.
« Au Cameroun, il est écrit dans la constitution que le pays est indivisible », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Nous demandons à nos enfants de regagner le chemin de l’école demain pourquoi pas ».
Depuis le 21 novembre 2016 des grèves ont été déclenchées dans l’enseignement. Elles avaient pour objectif de contraindre les autorités à satisfaire la principale exigence des anglophones.
Les frustrations des anglophones ont dégénéré en violence fin novembre 2016 à Bamenda chef-lieu du Nord-Ouest. Cette province est frontalière avec le Nigeria. Les affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont fait trois morts. C’est le constat fait par le social démocratic front (SDF) de l’opposant historique Ny John Frundi.
Le gouvernement qui a imputé la responsabilité desdits affrontements aux manifestants a évoqué qu’il y a eu un mort.
Ex-colonie Allemande, le Cameroun a été divisé par la société des nations (SDN) après la première guerre mondiale. Ainsi, une partie été sous tutelle Française, et une autre proche du Nigeria sous mandat Britannique. En 1960, le Cameroun sous tutelle Française accède à l’indépendance. Un an après, la partie des anglophones décide par référendum de rester dans le giron du Cameroun. Mais, elle a toutefois décidé de conserver les systèmes juridique et éducatif hérités de la Grande Bretagne.
Entre 1961 et 1972, le fédéralisme a été instauré. Mais en 1972, le premier président Ahmadou Ahidjo a proclamé la République Unie du Cameroun (RUM).
Frères et soeurs, la guerre n’est pas bonne. Tout peut s’arranger. Tout doit s’arranger. Je suis actuellement en mission à Kigali au Rwanda, et ce que j’ai vu au Mémorial du Génocide n’est pas bon à raconter. Sa Majesté David KENGNE – Chef du Village Djoungo Route
Le cameroun est un pays de paix,un pays indivisible,et uni. Que la colonisation ne nous emporte pas car avant l’arrivee du blanc on avait pas de proleme anglophone et francophone.nous sommes des freres et soeurs nous sommes le Cameroun nous un merci.