Ahmed Abba est un journaliste camerounais. Il est le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun. Il n’a plus que ses yeux pour pleurer, puisqu’il restera encore en prison. Le directeur adjoint de RFI crie au scandale.
Le correspondant de RFI, Ahmed Abba, ne sait plus quel chemin emprunter pour sortir de la prison. Le confrère a travaillé dignement pour relater des faits comme il l’a vus. Malheureusement pour lui, on lui reproche d’avoir divulgué des fausses informations qui heurtent la conscience. Il est poursuivi pour « complicité » et « non dénonciation d’actes de terrorisme ».
« Nous défendons ce journaliste qui faisait son travail, nous le savons. Il est détenu dans des conditions que nous n’acceptons pas ». Ces propos ont été tenus mardi sur les antennes de RFI par Jean-Marc Ayrault. Il est le ministre français des Affaires étrangères.
“Nous n’avons pas cessé de multiplier les interventions auprès des autorités camerounaises. Nous allons encore le faire ces prochaines heures car nous souhaitons effectivement sa libération. » A-t-il poursuivi.
Pour Yves Rocle, directeur adjoint de RFI chargé de l’information Afrique, ce qui s’est passé est insupportable. Il dénonce catégoriquement sur la façon, dont le correspondant camerounais a été arrêté. Il juge cela inadmissible.
A travers le communiqué que nous avons vu, RFI crie au scandale et interpelle qui de droit. En conséquence, la radio mondiale exige la libération immédiate de ce journaliste camerounais qui fut un correspondant professionnel. Il a dignement travaillé pour le compte de RFI.
Aujourdhui, le correspondant de RFI risque la peine de mort. On lui reproche d’avoir écrit des articles sur le terrorisme. Son procès reprend le 4 janvier prochain. En attendant, il va rester en prison. Le journaliste passera les fêtes en prison. Puisque la justice camerounaise a décidé de le maintenir en état de détention. Même si des interventions se sont multipliées.
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