Le dialogue politique entamé en République Démocratique du Congo (RDC) ne bouge pas. Une lenteur qui heurte la conscience des populations qui, ne savent plus à quel saint se vouer. Las d’attendre les promesses des acteurs politiques, les populations crient au scandale.
«Nous ne savons pas les raisons du blocage des accords entre les différents acteurs politiques ». Ce sont des questions de populations. Elles en ont marre des promesses et demandent l’appui de la communauté internationale.
«Il faut que la communauté internationale agit au plus vite pressé» indique un congolais. Même son de cloche pour son compatriote trouvé à quelques mètres. Il estime que tout le monde doit se lever. Pour, dit-il, trouver une solution et non massacrer la population.
En tout cas, les négociations entre les signataires de l’accord facilité par Edem Kodjo et les non-signataires n’avancent pas. C’est le sentiment des populations de la RDC. Elles ne voient aucun consensus se dégager.
Aujourd’hui, en RDC, le vrai débat se tourne sur la transition de Joseph Kabila. L’opposition campe toujours dans sa position. Elle affirme que le Présidant Kabila sera hors mandat après le 19 décembre 2016.
D’autres maux sont aussi énumérés. Il s’agit exactement de la date de la présidentielle, la libération des prisonniers politiques et les harcèlements contre les opposants.
Le Président Kabila ne préfère pas donner une réponse claire. La Majorité et l’opposition disent lutter pour l’intérêt supérieur de la nation.
Mais, pour que les choses bougent, il faudrait impérativement qu’une partie cède dans la compréhension. Ne serait-ce pour l’intérêt de la nation.
Samedi, le dialogue autour de la CENCO a été suspendu. Les travaux reprendront le mercredi. Et pourtant, le mandat de Joseph Kabila expire lundi. A Kinshasa et dans les grandes villes du pays, le dispositif sécuritaire a été renforcé. Si une solution n’est pas trouvée, le pays risque de sombrer.
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