Me Amine Sidhoum s’exprime sur la mort du journaliste Algérien, Mohamed Tamalt. C’était sur les antennes de France24.
« Nous avons formulé plusieurs demandes, auprès du ministère de la Justice algérien, au procureur de la ville de Koléa où était emprisonné Mohamed Tamalt, ainsi qu’au niveau du procureur de la ville d’Alger et au directeur de l’établissement pénitencier pour réclamer le dossier médical complet depuis l’incarcération de Mohamed Tamalt le 28 juin 2016 jusqu’à sa mort ». C’est du moins ce qu’a déclaré Me Amine Sidhoum.
« Nous voulons soumettre ce dossier médical à d’autres experts pour connaître les véritables raisons de sa mort. Il n’y a pas que les médecins de l’hôpital Lamine Debaghine qui sont experts en la matière »déclare t-il.
Sur le rapport de l’autopsie, il a fait savoir qu’on ne peut pas se baser uniquement sur le rapport d’autopsie rendu public par le ministère de la Justice. « Nous souhaitons, avant d’accuser telle ou telle partie ou de prendre la parole publiquement, accéder à tous les éléments du dossier médical. Le ministère de la Justice et l’administration pénitentiaire disent que Mohamed Tamalt est mort d’un AVC, alors qu’il était en grève de la faim. C’est un débat médical, d’où l’intérêt de soumettre le dossier à d’autres experts indépendants » dit-il.
Me Amine Sidhoum de poursuivre : « Nous défendons les intérêts de Mohamed Tamalt et de sa famille. Mais une chose est sûre : après le journaliste, on cherche à faire pression sur les avocats. C’est une première en Algérie ». En tout état de cause, la mort de Mohamed Tamalt en prison est un précédent dans l’histoire de l’Algérie indépendante. D’autres journalistes sont encore en détention comme Hassan Bouras. Des avocats subissent aussi des pressions de la part de l’État.
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