Le sommet France-Afrique s’est ouvert vendredi pour s’achever ce samedi à Bamako au Mali. Ce sera le dernier rendez-vous du président français François Hollande.
« Les économies africaines globalement, sont à 5 % de croissance depuis 15 ans et tirées par la demande intérieure et pas seulement par le commerce extérieur. Tout le monde a pris conscience du mouvement de croissance économique qui s’est engagé » explique Rémy Rioux. Il est le directeur général de l’Agence française de développement (AFD).
Selon lui, le meilleur signal qu’il en avait eu c’est quand on avait organisé, en décembre 2013, une journée de rencontre entre entrepreneurs, la veille du dernier sommet entre l’Afrique et la France. « Et on avait été dépassé par le succès ».
Aujourd’hui, rappele-t-il, les entreprises pensent que l’Afrique est un marché, qu’il y a des capacités en Afrique et qu’il faut maintenant se mettre en ordre de marche pour les accompagner et les développer.
Et de conclure : « D’autres ont pris de la place et apportent des éléments de concurrence qui sont bienvenus pour les économies africaines ».
La France pour sa part, compte renforcer davantage ses intérêts économiques en Afrique. Pour Abdoullah Coulibaly, « Organiser le Sommet Afrique-France à Bamako est un message fort de solidarité ».
Il ne compte pas délivrer le secret de leur dispositif. « Mais nous faisons le nécessaire depuis des mois pour déjouer toute tentative d’attentat terroriste. Nos troupes, avec le soutien des Français, finalisent actuellement le dispositif sécuritaire sur le terrain » dit-il.
D’après lui, Bamako va montrer son plus beau visage. « Comme vous le savez, nous faisons de gros efforts d’assainissement dans les rues, sur le fleuve. Nos hôtels sont prêts » a-t-il laissé entendre.
Plusieurs chefs d’Etat ont fait le déplacement de Bamako.
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