La Côte d’Ivoire n’en finit plus avec les rébellions. L’instabilité politique gangrène ce pays qui connaît pourtant la croissance économique la plus forte de la sous région. La semaine dernière une mutinerie avait éclaté à Bouaké. Les militaires exigeaient le paiement de primes promises par le gouvernement.
Hier c’étaient des lycées d’Abidjan qui étaient pris d’assaut par des fonctionnaires en grève. Aujourd’hui les gendarmes à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, est l’objet d’une autre mutinerie. La préfecture de Yamoussoukro est actuellement occupée par les mutins. Ils réclament les mêmes conditions de salaire que les militaires de Bouaké. Une roue sans fin, qui pourrait s’étendre à d’autres villes.
En cédant, Alassane Ouattara risque de se mettre à dos toutes les forces armées du pays, qu’il ne contrôle plus vraiment. Il vient pourtant de remercier le chef de la gendarmerie.
L’instabilité politique de la Côte d’Ivoire se fait de plus en plus sentir. Le pays était pourtant bien parti pour être le moteur économique sous régional.
Cependant, tout porte à croire que ces mutineries sont commanditées. Beaucoup tournent la tête vers l’actuel président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro. Il ferait tout ce qui est en son pouvoir afin d’être reconduit à la tête de la maison du peuple.
Problème; la nouvelle constitution de la 3ème république, modifiée par les soins du Président de la République Alassane Ouattara, risque de poser problème: un tiers des députés sont nommés par le Chef de l’Etat; et Ouattara ne semble plus vouloir de Soro à la tête de cette institution.
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