Au Gabon l’on saura d’ici le début de la semaine prochaine les dates, le lieu et l’ordre du jour du dialogue national prôné par le Président Ali Bongo Ondimba. Les travaux de la commission devant examiner ces points ont été ouverts mercredi, à Libreville, par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.
Les membres de la commission adhoc Majorité/Opposition travaillent depuis hier sur les enjeux du dialogue national inclusif qui doit se tenir normalement à la fin du mois en cours à Lambaréné, selon certaines sources. Pendant cinq jours, ils examineront tous contours pour l’organisation de ces pourparlers.
Ce sont donc plus d’une centaine de personnalités de l’opposition et de la majorité qui échangent sur ce sujet.
A la demande des politiques regroupés autour du Conseil national de la Démocratie (CND), le président Ali Bongo Ondimba avait dit que le dialogue national aura lieu après l’élection présidentielle. Dès sa réélection, il a lancé un appel au dialogue. Le jour de son investiture, le Chef de l’Etat a réaffirmé que le dialogue aura lieu après la CAN.
Le président de la République n’a pas attendu la résolution du parlement européen pour annoncer le dialogue. On a pas besoin d’être politologue pour comprendre que « cette résolution est venue juste pousser la porte qui était déjà ouverte ». Puisque le dialogue politique a déjà été initié.
Ce dialogue national inclusif permettra de voir ce qui va et ce qui ne va pas. Un dialogue sans tabou. En quelque sorte, il aura pour but d’examiner toutes les réformes possibles, même en matière électorale.
Jean Ping, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août 2016 (2ème), ne veut pas attendre parler de ce dialogue. Et pourtant, certains de ses proches veulent bien participer sous la supervision de l’ONU. Son Directeur de campagne l’a déjà abandonné.
René Ndemezo’o Obiang, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est membre de la commission adhoc qui prépare le dialogue national inclusif. Guy Nzouba Ndama compte désormais créer son propre parti politique et positionner des candidats aux prochaines législatives.
Il ne reste à Jean Ping comme soutient que certains députés européens comme Jo Leinen et Mariya Gabriela.