Plusieurs quartiers de Conakry ont connu des scènes de violences le lundi 20 février 2017. Des jeunes et des femmes ont manifesté contre la fermeture des écoles, suite à la grève syndicale. Ils ont posés des baricades. Le bilan est lourd. Il y a eu, 5 morts et 30 blessés.
C’est un bilan que le gouvernement guinéen a livré. La journée d’hier a été chaude à Conakry. “J’étais en partance pour le bureau lorsque nous sommes tombés sur un groupe de jeunes” explique le ministre guinéen, Talby Sylla. Il est en charge de l’énergie.
Le ministre de l’énérgie déplore les faits survenus, hier à Conakry. Parmi les jeunes, «l’un d’entre eux a lancé un projectile qui a brisé la vitre et qui est venu cogner ma tête. J’ai été blessé et immédiatement je suis allé à l’hôpital Sino-Guinéen », évoque le ministre guinéen.
De son côté, le Bloc Libéral (BL) dénonce, l’arrestation et l’assassinat des citoyens sans defense. Il critique aussi l’arrestation de l’artiste Elie Kamano par les gendarmes du PM2, sise dans la commune de Matoto à Conakry.
Pour les opposants, les multiples grognes des Guinéens, depuis l’avènement du régime Alpha Condé établissent de plus en plus que les gouvernants sont désarticulés des gouvernés.