Ils vivent le calvaire au Tchad. Ils, ce sont des journalistes tchadiens qui sont bousculés par l’Agence nationale de sécurité. Très remontés, ces journalistes haussent le ton pour dénoncer les mauvaises pratiques.
Les organisations de la presse privée du Tchad sont très remontées. Ils déplorent catégoriquement le comportement inhumain des membres de l’Agence nationale de sécurité (ANS). Elles n’ont pas hésité à prendre leur plume en envoyant des communiqués à plusieurs rédactions africaines.
Elles ont exprimé leur ras-le bol concernant le sort des directeurs de publication de Tribune Info, Eric Kokinangué, de Mutations, Malachie Mbaïraga Djonbé, et de Haut-Parleur, Mbaïrabé Stéphane Ouaye.
« Le journaliste n’est pas au-dessus de la loi », a tenu à souligner le président de l’Union des journalistes tchadiens. Ses propos ont été repris dans leur communiqué.
Selon eux, c’est au Haut Conseil de la communication et à la justice de traiter les questions relatives aux délits de presse, a fait comprendre Belngar Larmé Laguerre.
D’après lui, il n’appartient pas à l’Agence nationale de sécurité de traquer les journalistes parce que ce n’est pas son travail.