La France est mouillée totalement dans le meurtre des otages français à Abidjan. Brunot Dogbo Blé salit la peau de la France. Il est un ex-commandant de la garde Républicaine actuellement jugé à Abidjan dans l’affaire des disparus du Novotel.
‘’C’est après les frappes des hélicoptères français que nous avons constaté des morts » explique l’ex-commandant de la garde Républicaine.
Pour Dogba Blé, il a été informé par le colonel Okou Modi au téléphone qu’il y a eu des morts. « Nous avons, tous, constaté ces faits », a-t-il soutenu avec force en campant sur sa position.
Pour l’ancien patron de la Garde républicaine, il ne retire aucune virgule de ses propos. Il insiste beaucoup sur la responsabilité de la France dans ce meurtre.
Les faits avaient eu lieu le 4 avril 2011 à l’hôtel Novotel d’Abidjan, pendant la crise postélectorale.
‘’L’ambassadeur de la France et la force Licorne’’ sont indexés dans ‘’l’enlèvement et l’assassinat’’ de Yves Lambelin, opérateur économique français et trois de ses compagnons.
Brunot Dogbo Blé les appelle à ‘’venir comparaître’’, a-t-il dit, pour mettre au banc des accusés les intéressés devant la cour d’assises d’Abidjan.
Dans ce meurtre d’Abidjan, huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis aux assises. Ils auraient «séquestré et assassiné», l’opérateur économique français Yves Lambelin, ainsi que le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel. Le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l’entreprise Sania, filiale du groupe Sifca, ont également fait les frais.