« Je pense que les dossiers sont en train de nous parvenir de façon à ce qu’on puisse avoir une cadence au moins de 250 à 350 personnes peut-être à juger par mois ». C’est ce qu’a déclaré, Cheikhou Samna. Il est le procureur de la République de Niamey. Le procureur du Niger s’exprimait sur les présumés combattants de Boko Haram.
« Les juges qui sont chargés du jugement de ces affaires prennent vraiment assez de temps pour écouter les personnes qui sont mises en cause » dit-il. D’après lui, c’est pour le bon déroulement du procès. « Des auditions qui peuvent durer des heures et des heures, sinon toute une matinée » a-t-il ajouté dans ses propos.
Pour le procureur de la République du Niger, « les premières notes qu’on peut relever, c’est que les condamnations pour ceux qui ont été déclarés coupables varient de 9 mois à 4 ans ».
Pour le Procureur de la République, plusieurs procès à huis clos ont lieu au Niger depuis début mars. Plusieurs combattants islamistes sont poursuivis pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.
L’on peut dire sans risque de se tromper qu’il y a une évolution positive de cette situation. D’autres crimes seront jugés dans les tout prochains jours, indique-t-on.