Le dialogue politique en République Démocratique du Congo (RDC) a repris jeudi autour de la Conférence épiscopale du Congo (Cenco). Les travaux étaient suspendus le 1er février 2017 suite à la mort d’Etienne Tshisekedi, l’opposant historique.
L’opposition et la majorité sont restées depuis bloquer sur le partage du pouvoir. L’accord signé le 31 décembre 2016 sous l’égide de la Cenco a mis en place une transition. Le mandat de Joseph Kabila étant expiré, ce dernier restera au pouvoir jusqu’à l’organisation de l’élection présidentielle.
Mais les deux parties ne parviennent toujours pas à s’entendre sur les modalités de partage du pouvoir. Et pourtant, l’accord prévoit que l’élection se passe d’ici la fin de l’année.
Les discussions qui étaient au point mort viennent de reprendre autour des responsables de l’église catholique. Est cette fois-ci les choses pourront marcher ? C’est la question que l’on se pose. Etant donné que l’opposition elle-même est divisée. Les dissensions actuelles au sein du Rassemblement risquent de retarder l’évolution. Ce regroupement d’une frange de partis de l’opposition créé par Etienne Tshisekedi doit désigner le nouveau Premier ministre. Dans ce groupe, deux factions rivales se disputent le leadership de cette formation politique.
Toutefois, la reprise de ces travaux est saluée par la majorité qui se réjouit. Alexis Tambwe Mwamba s’est dit optimiste. Un avis qui n’est pas du tout partagé par les opposants. Ils se disent exaspérés par les blocages actuels.
« La finalité de l’accord du 31 décembre 2016 est l’organisation des élections, pour permettre au peuple de se choisir de nouveaux dirigeants par les urnes », a expliqué Mgr Marcel Utembi, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), lors de la cérémonie de relance des pourparlers.