Un jour avant l’ouverture du dialogue national au Gabon, les organisations syndicales favorables cette rencontre ont rencontré le Chef de l’Etat. Ali Bongo Ondimba les a reçues ce lundi au palais présidentiel de Libreville. Elles sont regroupées au sein du « Bloc de la première seconde ».
« En vous recevant ce jour dans cette maison commune qu’est la Présidence de la République, j’ai voulu réaffirmer un souci qui ne m’a jamais quitté depuis le jour où les Gabonais m’ont accordé leur confiance pour conduire notre destinée commune. Ce souci, c’est celui du dialogue et de la concertation permanente entre enfants d’une même mère : le Gabon. », a déclaré le chef de l’Etat à l’entame de son allocution.
Devant le Premier ministre et les membres du gouvernement, Ali Bongo Ondimba a tenu à écouter les revendications légitimes des organisations syndicales présentes tout en les félicitant d’avoir choisi la voie du dialogue et de la sagesse plutôt que celle de l’affrontement.
Venus nombreux à l’occasion de cette rencontre citoyenne, les différents syndicats ont notamment appelé à la création d’une commission tripartite (syndicats, Gouvernement et présidence de la République) chargée d’examiner et de trouver des solutions à leurs problèmes. Revendication entendue par le chef de l’Etat qui a instruit le Premier ministre de proposer les modalités pratiques de sa mise en place.
A la veille de l’ouverture du Dialogue national politique inclusif, Ali Bongo Ondimba a une fois de plus invité les partenaires sociaux à la négociation « pour le bien du pays, pour le bien de la Nation » car a-t-il dit « toute autre option ne peut mener qu’à l’impasse ».
Par ailleurs, le chef de l’Etat a rassuré les participants de la phase citoyenne du Dialogue politique national de la prise en compte par le Gouvernement de leurs propositions.