Selon la presse ivoirienne, l’entrée sud de cette ville qui se trouve dans le centre du pays était bloquée dans la matinée du 8 mai par les anciens combattants non armée des forces nouvelles.
D’interminables bouchons étaient observés ce jour à l’entrée sud de la ville de Bouaké à cause du mouvement d’humeur des ex-combattants des forces nouvelles. Par centaines et non armés, ils sont venus réclamer ce qu’ils appellent « le gâteau».
En effet, les ex-combattants des forces nouvelles autrefois contrôlés par l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, revendiquent 18 millions de Fcfa par personne et leur intégration dans l’armée. Par ailleurs ces derniers veulent une reconnaissance de leur grade par les pouvoirs publics.
Face à la situation, le gouvernement a tenté de rassurer les ex-forces nouvelles en indiquant qu’il observe la situation de près. Son porte-parole, Bruno Koné a précisé que le gouvernement essaie de comprendre et travaille pour calmer le jeu.
Il faut rappeler que l’ex-rébellion, les forces nouvelles, a contrôlé le Nord de la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011. C’est d’ailleurs cette rébellion qui a soutenu l’actuel président Alassane Dramane Ouattara (ADO) pour son accession au pouvoir durant la crise postélectorale de 2011.
Si certains combattants ont été intégrés dans l’armée régulière, d’autres cependant ont été démobilisés. Le mouvement d’humeur de ces ex-combattants intervient au lendemain de la mutinerie de l’armée qui a eu lieu en début d’année.