Le ministre de justice a annoncé le 18 mai à Kinshasa la mise en place d’une commission devant clarifier la situation. Elle doit permettre de donner la liste des complices et des personnes impliquées dans cette évasion. Des milliers de prisonniers ont pu s’évader. Certains soupçonnent le gouvernement d’avoir libéré sciemment les prisonniers.
Il y a quelques jours seulement, la prison centrale de Makala à Kinshasa faisait l’objet d’une attaque par les adeptes de la secte Bundu Dia Kongo. Cette attaque a fait évader leur chef Ne Muanda Nsemi, ainsi que de nombreux autres détenus. Jeudi, le ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba a visité la prison. Il était accompagné du procureur général de la République et du chef de la police de Kinshasa. Qui sont les complices?
….
Pour lire la suite de cet article, connectez-vous, ou abonnez-vous!
[wcm_restrict plans= »abonnes-politique »]
Le ministre de la justice, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les failles sur la sécurité et les circonstances de l’évasion. Ladite commission va aussi établir les éventuelles complices ayant facilité l’attaque de la prison. Elle devra livrer les noms de ceux qui ont permis cette évasion. En effet, les témoins affirment que les prisonniers ont pu s’évader en chantant et sifflotant. La prison est pourtant connue pour être la plus sécurisée de Kinshasa.
De nombreux soupçons reposent donc sur certains membres du gouvernement. D’autres pensent qu’il y aurait eu un détournement des budgets de fonctionnement de la prison. Ne pouvant plus nourrir tous les prisonniers, une évasion générale aurait été organisée.
S’il est vrai que le nombre d’évadés n’est pas encore déterminé avec exactitude, toujours est-il qu’on parle de milliers de prisonniers dangereux en cavale. La traque des évadés se poursuit et les populations de Kinshasa et des villes environnantes ont été appelées à la vigilance. Le ministre de la justice a invité celles-ci à signaler aux autorités sécuritaires toute présence des évadés dans leur entourage. Des numéros d’urgence leur ont été communiqués à cet effet par la police.
[/wcm_restrict]