Les élections législatives du 30 juillet 2017 constituent un tournant décisif dans le calendrier électoral du Sénégal.
Malgré cet intérêt collectif, il a été relevé une volonté manifeste du pouvoir central de saborder le processus électoral. Comme baromètre, les observateurs parlent de l’ouverture précipitée de la période de révision, le 12 mai 2017.
Selon eux, les autorités du pouvoir central comme un son de cloche se sont données comme trouvaille d’envoyer un fichier électronique aux autorités municipales accompagné d’un PV de réception de leur soin. C’est le contenu du communiqué qu’Incitative 2017 a envoyé à la rédaction.
Pour cette organisation, les différents articles visés à savoir les dispositions en la matière sont toutes dans une situation d’inapplicabilité parce que les listes provisoires devraient obligatoirement être affichées physiquement dans les sous-préfectures, les préfectures, gouvernances et différentes communes, ce qui n’est pas le cas en l’espèce.
« Nous relevons aussi que les listes électorales, qu’elles soient provisoires ou définitives, devraient renseigner sur la filiation complète des électeurs et leur adresse ; ce qui est une seconde violation constatée durant la période contentieuse » lit-on à travers le communiqué.
Ainsi, les responsables de cette organisation ont voulu aujourd’hui tenir informer l’opinion nationale et internationale sur ces problèmes.
Toutefois, ils se réservent le droit le moment venu d’user de tous les leviers politiques et démocratiques pour faire face à ces manœuvres afin d’assurer une élection libre et transparente.