L’annonce a été faite par l’opposant à Joseph Kabila au cours d’une conférence de presse tenue le 16 juin à Paris. Moïse Katumbi sera bientôt de retour chez lui en RDC.
Après plusieurs annonces d’un retour au bercail sans succès, l’opposant Moïse Katumba indique que cette fois-ci c’est la bonne. Même s’il n’a pas précisé la date de son retour, l’ancien gouverneur du Katanga après un an d’exil en Belgique est déterminé. Il veut regagner la terre de ses ancêtres. Seulement, Moïse Katumbi est poursuivi depuis le mois de mai de l’année dernière. Motif: atteinte à la sûreté de l’Etat. Il fait aussi l’objet d’une condamnation de trois ans d’emprisonnement par contumace. C’est une affaire de signature d’un faux acte de vente.
Bien que les évêques de l’église catholique du pays aient d’or et déjà plaidé auprès du chef de l’Etat, Joseph Kabila afin que Katumbi retourne au pays en homme libre, les autorités dès l’annonce de son retour ont promis de l’arrêter si jamais il foulait le sol de la République démocratique du Congo.
Moïse Katumbi quant-à-lui compte sur les Nations Unies notamment la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo) pour assurer sa sécurité et garantir sa liberté. Ce dernier pense qu’il est victime d’un harcèlement judiciaire visant à l’écarter de la prochaine présidentielle. Car Moïse Katumbi se considère comme un opposant sérieux au président Kabila. Depuis la mort d’Étienne Tshisekedi, l’opposition est divisée, toute chose qui arrange le président Joseph Kabila. Il faut rappeler que le 20 mai 2016, Moïse Katumbi s’envole vers la Belgique. Il a des soucis de santé et a été violemment agressé par des policiers. Celui qui est aussi homme d’affaire âgé de 52 ans et président du club de football.
L’ONU demande à la RDC d’assurer la protection de Moïse Katumbi
Tout puissant Mazembe, a introduit en début du mois de juin de cette année une requête contre le régime auprès du Comité des droits de l’homme de l’ONU, à Genève. Le document fait 32 pages. Il revient sur « les nombreuses violations de ses droits fondamentaux », ses procès « arbitraires » et les arrestations de ses partisans par les autorités.
Vendredi, Katumbi et son avocat Éric Dupond-Moretti ont dévoilé la réponse du Comité. Reçue le 13 juin, elle ordonne à l’Etat congolais de prendre toutes les mesures nécessaires garantissant la sécurité et la liberté de Moïse Katumbi en territoire congolais. Ceci afin de lui permettre de participer sereinement aux élections présidentielles prévues pour la fin de 2017. La Rdc a un délai de deux mois pour répondre à la requête. Le peuple congolais quant-à-lui est très mobilisé. Il souhaite accueillir celui qu’il considère comme l’homme du changement. Vivement, le combat de K contre K ne fait que commencer.
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