Les terroristes continuent de dicter leur loi au Mali. Deux soldats maliens ont été tués dimanche dans l’attaque d’un camp militaire. Avec eux trois civils et plusieurs blessés. Les faits se sont déroulés dans le nord du Mali.
Les forces armées maliennes grognent leur colère. Ils dénoncent la mort de deux soldats et trois civils. C’est l’armée malienne qui a livré l’information pour dénoncer ce fait douloureux. Le bilan de cette attaque peut faire mal. Car cinq deux soldats et trois civils ont perdu la vie. On note aussi plusieurs blessés.
Une quarantaine de civils ont réchappé de ce premier attentat anti-occidental depuis plus d’un an dans la capitale malienne contre un vaste « ecolodge », lieu de détente en périphérie de Bamako prisé des expatriés et fondé par un Français.
L’attaque a été revendiquée par la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda. Bien avant cet attentat de dimanche dernier, il y a eu aussi la mort d’autres soldats et plusieurs portés disparus.
Plusieurs pays ont réagi pour condamner cet acte barbare. C’est le cas du Gabon dont le gouvernement a publié un communiqué.
«Le Gabon a appris avec une profonde consternation les horribles et abjects attentats intervenus ces derniers jours à travers le monde, notamment celui qui a eu lieu le dimanche 18 juin 2017, à Bamako au Mali. Cette terrible tragédie ne devrait honorer personne, car ces attaques terroristes ne sont pas seulement dirigées contre le peuple malien, mais contre toute l’humanité qui défend la liberté et les valeurs universelles». On peut lire dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale chargé des Gabonais de l’étranger.
«Le Gabon réaffirme son engagement à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations. Le Gabon condamne avec la plus grande fermeté cette attaque qui nous rappelle avec effroi qu’aucun pays n’est à l’abri du terrorisme»