La chaîne publique de télévision française France 2 a certainement battu le record d’audience au Gabon et au sein de la diaspora gabonaise, jeudi 6 juillet 2017.
Et pour cause : dès mercredi 5 juillet, cette chaîne de télévision a fait la publicité sur la diffusion, le lendemain, d’une édition spéciale sur le couple Franco-gabonaise, à 21 heures 45, heure de Libreville.
Ceux, très nombreux au Gabon et à l’extérieur, qui ont suivi ce « Complément d’enquête » n’ont pas eu de mal à déceler que ce documentaire vise un seul but : jeter le discrédit sur le clan Bongo qui a pourtant nourri grassement la galaxie politique française, sans exception aucune.
Omar Bongo étant passé dans l’au-delà, il ne fait aucun doute pour les esprits éveillés que ce documentaire est un acte de braquage sinon une expédition punitive contre le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo.
Il faut être faible d’esprit pour ne pas appréhender que ce documentaire a été inspiré et commandité par le soi-disant avocat de la Françafrique Robert Bourgi, le néo-Alain Foccart, même si la paternité de cette réalisation incombe à des vrais réalisateurs TV.
Comment en douter puisque l’avocat franco-libanais Robert Bourgi est le narrateur, quasiment au même titre que le journaliste présentateur Poincarré, des charges portées contre Ali Bongo.
Il coule de source qu’à travers ce film, Robert Bourgi vomit sa bile et son amertume sur l’actuel président du Gabon, du fait que, contrairement à sa pompe à fric qu’avait été Omar Bongo, Ali lui a fermé le robinet et, par ricochet, tordu le coup à la françafrique sur le dos de laquelle il s’engraissait.
Les campagnes menées contre Ali Bongo par Bourgi depuis 2015 trahissent un acte de vengeance et de chantage contre celui qui l’a mis au chômage dans son rôle de faiseur de la pluie et du beau temps en Afrique francophone.
Les Gabonais ne sont pas dupes, il finira par s’en rendre compte et comprendre que ses manipulations de l’opinion gabonaise et internationale s’avèreront stériles.
Tout comme se sont achevées en flop toutes ses tentatives de vouloir se faire élire président du Gabon par son sous-fifre de Jean Ping.
On attend voir par quelle pirouette fera-t-il vivre aux Gabonais l’apocalypse d’installer au Palais de bord de mer- ainsi s’appelle la présidence gabonaise- sa marionnette avec qui du reste il s’est déjà brouillé pour raison des factures impayées.