Le membre fondateur du Fujo (Front Unis des Jeunes de l’opposition), Pacceli Bikoro a déclaré le 21 juillet à Libreville au cours d’une conférence de presse les plans A, B, C, D et E de Jean Ping. Ce qui n’a pas manqué de provoquer l’ire des soutiens de Ping.
Pacceli Bikoro était au quartier général de Jean Ping au moment de l’assaut des forces de l’ordre. Il a vécu toute la scène. Pacceli a plus tard passé plusieurs jours en détention pour son soutien à Jean Ping. Le jeune homme a souvent souvent été qualifié de girouette à la recherche de son intérêt. Mais pendant l’élection présidentielle, il avait bel et bien choisi son camp.
« J’ai été arrêté puis gardé au CEDOC pendant huit jours dans des conditions inhumaines pendant que ma famille ne savait si j’étais en vie ou mort» avait t-il indiqué. « J’étais au coeur de la machine pendant la campagne, et c’est moi qui ai construit le slogan Jean PING c’est dosé! «
Néanmoins, Pacceli Bikoro a affirmé ce vendredi, qu’au cours d’une réunion chez Jean Ping, l’un des plans consistait à attaquer les forces de sécurité gabonaise. L’objectif étant de créer la psychose, et la démobilisation au sein des troupes. Le mode opératoire aurait été mis en oeuvre si le QG de Jean Ping n’avait pas été pris d’assaut par les forces de l’ordre.
« Ce plan consistait à fabriquer des cocktails extrêmement toxiques à base de produits importés… Il fallait faire un mélange de tous ces produits et les laisser fermenter. Puis une équipe de jeunes, recrutés, était en charge de les jeter sur les forces de l’ordre, qui après inhalation devaient perdre connaissance. »
Les derniers soutiens de Jean Ping rejettent en bloc
Des déclarations très grave, qui ont été rejetées en bloc par les derniers soutiens de Jean Ping. Ces derniers nient en bloc les faits. Ils affirment qu’il s’agit là d’un coup monté au moment où la Cour Pénale Internationale (CPI) mène son enquête. « Il n’y a jamais eu de réunion pour attaquer qui que soit. Les mouvements populaires étaient spontanées. » affirme l’un d’eux.
Pourtant, la semaine dernière, Paul-Marie Gondjout, et Chantal Myboto ont pris une direction radicalement opposée au « président élu ». Affirmant que désormais il fallait une solution sans Ping et sans Bongo. Ils retirent leur soutien à l’ancien candidat unique de l’opposition.
Interrogé par notre équipe, un sénateur du PDG n’a pas hésité à dire: « le bateau Ping est en train de couler. Le dossier que nous avons déposé à la CPI fait peur à la galaxie Ping. Ils ne veulent pas finir à la Haye. Et préfèrent se désolidariser dès maintenant des plans machiavéliques de Jean Ping.«
En attendant, Pacceli Bikoro affirme avoir les preuves de tout ce qu’il affirme. Ce qui ne manquera pas d’intéresser la justice gabonaise.