Le secrétaire général Antonio Guterres invite le gouvernement camerounais et les contestataires au dialogue.
Dialogue et dialogue, rien ne peut se faire sans le dialogue, reconnait ainsi l’ONU. La crise qui secoue les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest depuis bientôt un an préoccupe de plus en plus la communauté internationale. Après le département d’État américain il y a quelques mois, ce sont les Nations Unies qui entrent dans la danse.
Recevant une délégation camerounaise conduite par le chef de cabinet du Premier ministre Philemon Yang, le secrétaire général adjoint des Nations Unies mandaté par son patron, a recommandé au gouvernement d’asseoir un cadre politique officiel pour dialoguer et résoudre définitivement cette crise. Pour le numéro deux de l’ONU, ce dialogue doit se faire dans le strict respect des droits de l’homme. Ceci avec pour objectif de ramener la paix, la stabilité et la confiance réciproque au Cameroun.
Il faut rappeler qu’à un an des élections présidentielles, cette crise constitue un tournant décisif pour la Nation. Les deux parties elles, restent radicalement opposées. L’État soutient que le Cameroun est un et reste indivisible tandis que les prestataires anglophones exige un retour au fédéralisme et même une sécession. L’implication de l’ONU aura-t-elle alors un impact dans cette crise ? L’avenir nous le dira.