L’appel de Jean Ping à ses partisans à descendre dans les rues jusqu’à la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba qui aurait usurpé le pouvoir après le scrutin présidentiel du 27 août 2016, n’a pas trouvé un écho favorable.
Dans un communiqué du ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert Noël Matha a énergiquement qualifié ces propos, non seulement de séditieux menaçant gravement la paix, la cohésion et l’unité qui fondent le vivre ensemble, mais aussi de porter atteinte à l’indivisibilité de la République, incitant au trouble à l’ordre public et appelant à l’insurrection ainsi qu’à la rébellion; toutes choses aux antipodes des valeurs démocratiques dont il se réclame pourtant.
Cette déclaration, selon le ministre de l’Intérieur porte « atteinte à l’indivisibilité de notre République ».
Le Ministre de l’Intérieur entend faire respecter et triompher le droit sur tout autre attitude. Devant la gravité des faits, Lambert Noël Matha a indiqué que le gouvernement de la République, garant de la Sécurité des personnes et des biens, ne laissera pas passer ces dérives.
« Face à ces multiples dérives, et devant la gravité des faits, le Gouvernement de la République garant de la Sécurité des personnes et des biens, entend faire respecter et triompher le droit sur tout autre attitude », a-t-il averti.
Par ailleurs, à l’endroit de ceux-là qui, commanditaires ou auteurs des faits, seraient tentés de défier l’autorité de l’Etat, en posant ou en perpétrant tout acte répréhensible, Lambert Noël Matha précise que le gouvernement les appelle au ressaisissement, à la soumission aux principes et valeurs qui fondent tout État démocratique, sous peine de voir opposés à eux, les affres de la loi que nul n’est censé ignorer.
