Glissement de terrain en Sierra Leone, RDC, Cameroun, Centrafrique, que des victimes mortes en peu de temps des suites de catastrophes naturelles.
Le 14 août, une partie de la colline surplombant la localité de Regent à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, s’est effondré suite aux pluies torrentielles. Sur le carreau au moins 300 morts. Le glissement de terrain va engloutir également plusieurs maisons et bâtiments. Au fur et à mesure que le temps passe, le bilan s’alourdi.
La catastrophe fait plus de plus de 600 morts. Plus de 2000 personnes sont sans abri. Les corps sont retrouvés par l’armée tandis que de nombreuses personnes restent portées disparus. L’urgence d’aide humanitaire s’impose car les secours locaux ne suffisent plus.
Le 15 août, c’est le village Essouala dans le département de Lebialem au Sud-Ouest Cameroun qui était victime d’un glissement de terrain. Plusieurs plantations, maisons, ont été englouties dans par l’éboulement de terrain. On déplore une dizaine de décès. C’est la troisième catastrophe qui frappe le village après l’éboulement de 2012 et les inondations de l’année dernière qui ont causé la mort de trois personnes.
Le 16 août, c’était le tour du village de Tana, situé à une rive du Lac Albert à la frontière de l’Ouganda au Nord-Est du pays, qui était victime d’un glissement de terrain. Le bilan provisoire est de 140 morts. Quelques jours après, on parlait d’un bilan de plus de 300 morts.
Actuellement, c’est Bangui, la capitale Centrafricaine qui est inondée par les eaux de pluie. Près de 2 000 personnes déplacées sont sans abris. Pour le moment, aucune solution n’est apportée par les autorités pour reloger ces sinistrés. Depuis le 18 août le bilan ne fait que s’alourdir. Plusieurs maisons se sont déjà écroulées et la situation ne fait que s’empirer.
Face à ces catastrophes à répétition on est en droit de se demander quels moyens de prévention les pays africains emploient pour la protection civile ?
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