Dans le cadre du projet Démobilisation, Désarmement, Réinsertion (DDR), plusieurs combattants de l’ex-séléka ont déjà déposé les armes.
Peu à peu, les Centrafricains sont entrain de comprendre que la guerre n’est pas bonne. Du coup, ils aspirent désormais à la paix. Initié par le président de la République, Faustin Archange Touadéra, le projet Démobilisation, Désarmement, Réinsertion (DDR) est entrée dans sa phase pratique. En principe, c’est un peu plus de 560 combattants appartenant aux 14 groupes rebelles du pays qui doivent rendre leurs armes.
Le bal a donc été ouvert le mardi 6 septembre par une vingtaine de combattants appartenant à l’ex-Séléka. Ceux-ci ont rendu leur arsenal de guerre à la Minusca. Sous le contrôle de la Minusca, les armes récupérées par une société privée sont étiquetées, référencées et sécurisées dans un conteneur par celle-ci. L’ex-combattant quant-à-lui se fait enregistré avant de suivre des ateliers de sensibilisation en vue de sa réinsertion dans la vie civile.
Plusieurs d’entre eux ont décidé d’intégrer l’armée centrafricaine qui est en reconstruction. Pour ces rebelles, l’heure est à la réconciliation avec tous les autres ex-rebelles dont les Anti-Balaka. A travers le projet pilote DDR, les responsables de la Minusca espèrent réduire considérablement les violences. Les ex-combattants seront responsabilisés, ainsi, les autorités de la Minusca espèrent qu’ils ne retourneront pas aux armes.
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