La Confédération africaine de boxe (CAB), au point de presse, tenu par Yoka Com’ Event, organisateur du combat du juin 2017, ayant opposé le boxeur gabonais Taylor Mabika au Roumain Alexandru Jur.
Le point de presse tenu le 2 septembre 2017, à Libreville, par la société évènementielle Yoka Com’ Event, après que la CAB ait invalidé le combat de boxe du 17 juin, n’a pas été sans conséquence. Au cours de ce point de presse, les chargés en communication de la société Yoka Com’ Event, ont taxé la sanction de la confédération africaine de boxe de « fallacieuse ».
Pour la Confédération africaine de boxe, qui a réagi le 6 septembre 2017, Yoka Com’ Event est allée trop loin dans ses déclarations. Elle menace d’alourdir l’amende financière (15 millions de FCFA), et les autres sanctions prévues par les statuts et règlements de la CAB face à ce type de d’irrégularités.
Selon la Confédération africaine de boxe, la WBC Méditerranéenne n’est pas affiliée à la CAB. Elle a donc organisé une compétition de boxe qui n’a reçu ni l’autorisation ni l’approbation de la Confédération. Or aucune compétition de boxe de cette envergure ne peut se tenir sur le continent africain sans que la CAB ne soit informée. En plus, il faut aussi que cette compétition remplisse un certain nombre de points d’un cahier de charges proposé par la CAB.
Tout organisateur d’un combat international sur le sol africain sans l’accréditation de la CAB est en porte-à-faux avec la réglementation. « C’est une anarchie qui ne saurait être tolérée ni encouragée aux yeux de la CAB ».
Dans le procès verbal de la CAB qui a été transmis à notre rédaction, la CAB indique que ce n’est ni l’individu Taylor Mabika ni l’organisation WBC qui est sanctionnée.
Ce qui est condamné par la CAB c’est « l’affiliation publique et ostentatoire » de la Fégaboxe (Fédération gabonaise de boxe) à la WBC-Méditerranéenne. « D’ailleurs le document y relatif avait été remis devant la presse nationale et internationale par monsieur Houcine Houichi, président de la WBC-Méditerranéenne au secrétaire général de la Fegaboxe, Achille Nziengui au cours du combat de boxe ayant opposé Taylor Mabika au Roumain Alexandru Jur ; et ce en violation de l’article 6 point 3 des statuts de l’AIBA ».
En d’autres termes, la Fégaboxe est affiliée à la CAB qui elle-même est affiliée à l’AIBA. Cela veut dire que la WBC-Méditerranéenne doit d’abord s’affilier à la CAB avant de s’affilier à la Fégaboxe. « En cas d’organisation d’un combat dans une autre version qui n’est pas affiliée à la CAB, le promoteur se doit d’avoir l’accord, l’agrément technique et l’autorisation de la Fédération nationale affiliée à la CAB et à l’AIBA. Mais cela ne lui donne pas le droit de s’affilier ou de se faire affilier à une association quelconque ».
Autrement dit, selon les règlements de la CAB, la WBC-Méditerranéenne ne peut pas organiser un combat de boxe sur le sol gabonais sans l’agrément technique et l’accord de la Fégaboxe. Elle a donc reçu de facto l’autorisation de la Fégaboxe. Mais la Fégaboxe n’a pas le droit de s’affilier à une organisation internationale de boxe quelconque, qui n’est pas affiliée à la CAB.
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