« Nous sommes prêts à commencer la vérification des identités, en vue d’un retour », a déclaré Aung San Suu Kyi. Elle a tenu ces propos mardi au Parlement, dans la capitale Naypyidaw. Cette dame est dirigeante du gouvernement Birman.
La conseillère spéciale de l’Etat a dit ses quatre vérités tout en déplorant surtout que des civils se soient retrouvés « pris au piège ». « Nous condamnons toutes les violations des droits de l’homme », a ajouté Aung San Suu Kyi. Selon elle, les forces de sécurité ont reçu des instructions. C’est pour prendre toutes les mesures idoines en évitant les dommages collatéraux et que des civils soient blessés.
En analysant son discours, l’on peut dire sans risque de se tromper que la Birmanie est totalement touchée par les faits survenus. Même le contenu de son discours a été mesuré. C’est pour dire en réalité que la Birmanie souffre péniblement.
Cependant, Aung San Suu Kyi n’apprécie guère les raisons de la fuite des Rohingyas. Car, dit-elle, les violences sont terminées. « Plus de 50 % des villageois musulmans vont bien » tient-elle à préciser.
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