Le président nigérian Muhammadu Buhari monte au créneau. C’est pour dénoncer catégoriquement les appels au « démembrement » du Nigeria. Pour parer à toute éventualité, il invite à un dialogue « rationnel » entre sécessionnistes pro-Biafra et forces de l’ordre dans le sud-est.
Pour le président du Nigeria, « les récents appels à la restructuration (de l’Etat fédéral), plutôt appropriés dans un débat légitime, ont permis à des groupes hautement irresponsables d’appeler au démembrement du pays ». « Nous ne pouvons pas et nous ne permettrons pas un tel plaidoyer », a-t-il soutenu avec force.
De leur part, les indépendantistes du Biafra plaident pour une république indépendante dans le sud-est du Nigeria, à grande majorité igbo. « En tant que jeune officier de l’armée, j’ai pris part du début à la fin à notre guerre civile tragique qui a entraîné une destruction effrayante et des souffrances incalculables », a ajouté M. Buhari.
Il a fait comprendre aussi que « les militants actuels de l’indépendance n’étaient pas nés en 1967 ». D’après lui, « ils n’ont aucune idée des conséquences horribles du conflit civil que nous avons enduré ». Mais, le président nigérian ne s’est pas exprimé sur sa propre santé, fragile depuis un moment.
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