Depuis qu’il a été nommé à la tête de la Direction Générale du Budget et des Finances Publiques (DGBFIP), le demi-frère du chef de l’État est victime d’une cabale médiatique visant à ternir son image.
C’est une cabale médiatique qui est orchestrée contre le nouveau patron de la DGBFIP, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba. Des forces tapis dans l’ombre veulent à tout prix salir son image. Il est taxé de tous les noms d’oiseaux. Son seul pêché c’est d’être le demi-frère du président de la République. On accuse le chef de l’État de népotisme, seulement la question qu’il faut se poser est celle de savoir si Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a le profil et les compétences nécessaires pour occuper le poste de DGBFIP ?
L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut
L’une des choses qui caractérisent le président Ali Bongo Ondimba c’est sa vision. Ce visionnaire a toujours su mettre les hommes à leurs places. Rien chez lui n’est fait au hasard. C’est le cas avec le nouveau DG du budget et des finances publiques. On peut l’accuser de népotisme, mais son leitmotiv c’est la compétence.
Vous êtes compétent, vous bénéficiez de sa confiance. C’est le cas de Fabrice Andjoua Bongo Ondimba ; on a beau crier au scandale, ce jeune de 41 ans a de l’expérience et des états de services dans les finances publiques gabonaises. Aussi, sa nomination ne relève tout de même pas de l’inédit, étant donné que plusieurs fils et proches des personnalités gabonaises occupent des postes de prestige sans que cela n’émeuve personne. La liste étant longue, nous ne pourrons l’étaler ici.
Par là, on est en droit de se demander si Fabrice Andjoua Bongo Ondimba n’a-t-il pas le droit comme tout Gabonais de prétendre à une fonction publique ? N’a-t-il pas les compétences et le profil nécessaire pour gérer le budget et les finances publiques ? Ces questions valent leur pesant d’or. Car, l’on devrait s’interroger sur ses compétences qui, d’ailleurs, ne sont plus à démontrer, et non sur sa proximité avec le chef de l’État ou parce qu’il est le fils de Mme Mborantsuo. La vérité est que beaucoup de ses détracteurs ne vendaient pas chère sa peau à la tête de la DGBFIP.
Aujourd’hui, que cela a été fait, ils ont du mal à le digérer. Et comme des lâches, ils ne peuvent passer que par des actes de sabotage et manipulent par médias interposés. Or, ils oublient qu’en dehors de sa formation de médecin, le nouveau Directeur général est titulaire d’un Master Business of Administration (MBA) en finances.
Il n’a d’ailleurs jamais exercé la médecine. Après sa formation en finance, il a débuté sa carrière à Gabon Poste avant d’intégrer le ministère gabonais des finances. Il devient Directeur Général Adjoint du contrôle financier, ensuite Directeur Général Adjoint du budget et des finances publiques. C’est à ce poste que l’homme imprime sa marque. Ses états de services sont connus et appréciés.
C’est lui qui élabore des solutions au règlement de la dette intérieure. Une dette intérieure qui est l’une des conditions posées par le FMI au Gabon pour bénéficier des crédits de l’institution afin de mettre en œuvre le Plan de Relance Economique (PRE). Avec les promoteurs des petites et moyennes entreprises Gabonaises, les rapports sont au beau fixe. Il a toujours su régler la dette intérieure du Gabon et favoriser surtout le climat des affaires. Raison pour laquelle les patrons des PME, le considèrent comme un messie. Sa promotion à ce poste redonne encore à ces derniers plus de joie; sachant qu’il sera encore plus attentif à leurs préoccupations.
Des médecins aux finances pas de l’inédit
Ses détracteurs se demandent ce que va faire un médecin aux finances publiques ? Seulement, ils oublient qu’en France, cela a déjà été possible. Ce pays que beaucoup d’Africains considèrent comme modèle dans la gestion des affaires publiques a déjà eu un médecin au budget.
Il s’agit de Jérôme Cahuzac. Ce chirurgien de formation a d’abord exercé en cardiologie dans le public. Il est surtout connu pour ses services dans le domaine de la chirurgie esthétique. Il est le fondateur de la Clinique Cahuzac, qui est spécialisée dans les implants capillaires. Sous la présidence de François Hollande, il a été ministre délégué chargé du Budget auprès du ministre de l’économie et des finances.
Et ce n’est pas pour autant que les Français ont crié au scandale comme c’est le cas au Gabon avec Fabrice Andjoua Bongo Ondimba. Vivement qu’ils le jugent sur la base des résultats de son travail. C’est d’ailleurs ce que le président Bongo attend de tous: le travail. Alors au travail monsieur le Directeur Général!
Be the first to comment on "Gabon : Que reproche-t-on à Fabrice Andjoua Bongo Ondimba ?"