Le chef de l’État a regagné Yaoundé le 21 octobre dernier en compagnie de son épouse, Chantal Biya.
Il était parti du Cameroun deux jours avant l’ouverture de la 72e Assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre. A part son plaidoyer à la tribune de Nations Unies, une série d’audiences avait été ainsi accordées au chef de l’État. Il a échangé avec de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Après l’Assemblée générale de l’ONU qui s’est tenue à New York, Paul Biya avait disparu de la circulation. Aucune note officielle n’indiquait où il se trouvait. On le disait tantôt aux États-Unis, tantôt en France, mais beaucoup plus à Genève en Suisse. L’absence qui a duré environ un mois a donné l’impression d’une désertion du pouvoir, d’un vide à la tête de l’État.
D’ailleurs, l’opposition et la société civile et même une partie de la presse en ont suffisamment parlé. Seulement, voilà le chef de l’État de retour. Il est revenu le samedi 21 octobre dernier en compagnie de son épouse Chantal Biya.
Membres du gouvernement, parlementaires, forces vives du département du Mfoundi, siège des institutions, étaient tous là. Même ceux de la Mefou et Afamba qu’accompagnaient de nombreux militants du RDPC ont massivement convergé à l’aéroport international de Nsimalen. Avec pour objectif : accueillir le couple présidentiel.
Sur le tarmac, Paul Biya est accueilli par la deuxième personnalité du pays Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. Tour à tour, il va serrer la main à l’ensemble de ses collaborateurs présents. Notamment, le Premier ministre qu’il va recevoir en audience, suivi du secrétaire général de la présidence.
Le même rituel est observé dans l’autre salle d’honneur du pavillon présidentiel où la première dame était également en audience. Elle s’est entretenue avec les épouses des collaborateurs du président. Après quelques minutes d’entretien, le président de la République a regagné le palais de l’Unité.
Il faut rappeler que Paul Biya avait aussi regagné le Cameroun quelques jours après le 21 octobre 2016, jour de la catastrophe ferroviaire d’Eseka. Cette année encore, après une longue absence, il arrive au Cameroun au moment où l’on commémore ce triste événement.
