Journalistes et entreprises de presse ont été sanctionnés. Le Conseil national de la Communication leur reproche d’avoir violé l’éthique et la déontologie journalistiques.
Depuis le 19 décembre, plusieurs organes de presse et même des journalistes ont été frappés par le conseil national de la communication du Cameroun (CNC). Sept cas étaient en examen au cours de cette session ordinaire. Les sanctions ont été infligées à des télévision privées, des radio privées et des presses écrites. Si certains ont reçu des avertissements, d’autres par contre ont été, soit suspendus temporairement ou définitivement.
S’agissant des sanctions majeurs qui vont jusqu’à l’exclusion définitive de certains à l’exercice de la profession de journaliste, elle concerne le directeur de publication de l’hebdomadaire La Tribune de l’Est Économie. Ainsi son organe est interdit de parution et lui même exclu définitivement de l’exercice de la profession de journaliste.
Le CNC lui reproche d’avoir publié des faits non fondés portant atteinte à l’honorabilité du Directeur général de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (Cnps), Alain Noël Mekulu Mvondo. Bien plus, des faits portant atteinte à l’image de l’entreprise.
Mais parmi les entreprises ayant écopé des suspensions du CNC, le Groupe l’Anecdote s’en sort avec le plus grand nombre, même si celles-ci ne sont pas majeures. Ainsi, le CNC a frappé la télévision Vision 4 avec ses programmes fares dont Tour d’Horizon, Décryptages, Club d’élites, Arrêt Majeur: ceci sans épargner son patron Ernest Obama, mais aussi ses collaborateurs Parfait Ayissi et Sidonie Monkam.
Le patron de ce groupe de médias Jean Pierre Amougou Belinga a également écopé d’une sanction. Son Bi-hebdomadaire l’anecdote n’a pas été épargné. Le CNC reproche à ce dernier d’avoir diffusé dans un documentaire la nudité de l’homme politique Vincent Sosthème Fouda sur Vision 4. Ici les sanctions vont de un à deux mois de suspension.