Au Burundi, un journaliste vit dans une tourmente totale. Il est menacé d’emprisonnement pour avoir fait un reportage qui pousse à des  »trouble à l’ordre public ».

C’est un reportage qui a été diffusé mardi dernier. Ce qui risque de lui porter un préjudice énorme, parce qu’il est accusé par le gouvernement de son pays. Il a fait état du ras-le-bol des enseignants à qui on exigerait des contributions supplémentaires pour financer les élections de 2020.

Le gouverneur Assane Abdallah déclare qu’il ne peut pas accepter que  »quelqu’un sème le désordre » dans sa province, confie t-il à nos confrères de BBC. D’après lui, les informations relayées sont dures et même fausses.

Et pourtant, en plus de son reportage, le journaliste a recueilli des témoignages d’enseignants. Pour le journaliste, il balaie d’un revers toutes ces accusations. Selon lui, il a fait son travail de journaliste, avant d’ajouter dans ses propos que « le gouverneur n’a pas apprécié que l’on rapporte le caractère obligatoire de ces contributions ».

Toutefois, le journaliste se dit confiant pour son avenir. Mais, il doit bien surveiller ses gardes, parce qu’il risque la prison.

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