Des milliers de jeunes ont érigé des barricades et brûlé des pneus lundi dans les rues de la capitale guinéenne, Conakry. Des images diffusées sur TV5, montrent bien la colère du peuple guinéen.
Pour dire vrai, la tension politique est loin de prendre fin dans la capitale guinéenne. Ce lundi matin, les jeunes ont répondu à l’appel des leaders de l’opposition ou des syndicats. C’est pour alerter l’opinion internationale sur des éventuelles fraudes, pour les élections communales qui viennent de se dérouler.
Pas plus tard que vendredi dernier, le chef file de l’opposition Cellou Dalein Diallo avait lancé un courroux pour dénoncer les tares du régime en place. Il avait également annoncé ce lundi comme une « journée morte ». Un message bien entendu par la jeunesse du pays qui n’a pas hésiter à étaler sa colère dans la rue.
« Si nous ne sommes pas entendus, nous allons étendre ces manifestations à toutes les villes de la Guinée dans les prochains jours », a dit Cellou Dalein Diallo sur les ondes de la TV5, ce lundi même.
Une chose est sûre. Les jeunes guinéens ont totalement affiché leur mécontentement dans les rues de Conakry. Ils ont incendié des bus en hurlant haut et fort pour contester le régime d’Alpha Condé. Une situation qui, du moins a ralenti certaines activités économiques du pays. Par prudence, des magasins et boutiques ont fermé. Les manifestants ne comptent pas baisser les bras, ils ont promis l’enfer au régime en place.
De leur côté, les leaders syndicaux, ont montré leur voix. Eux aussi, ils exigent une satisfaction totale des promesses du régime. Ils en ont profité pour étaler des doléances pour des meilleures conditions de travail. Les prochains jours risquent d’être encore beaucoup plus critiques, nous dit-on. Puisque, l’opposition ne pense nullement baisser les bras.
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