Des sénateurs sont montés au créneau en Mauritanie. Ils dénoncent les mauvaises pratiques, concernant la réforme constitutionnelle.
La réforme constitutionnelle est marche en Mauritanie. Un groupe de sénateurs n’est pas du tout d’accord avec cette initiative. Pour ces sénateurs, cette option vise à supprimer le sénat, disent-ils. Ils sont 35 sénateurs qui dénoncent l’arrestation de l’un de leurs. Selon eux, ce sont des interpellations arbitraires.
Ces 35 frondeurs qui appartiennent aussi bien à l’opposition qu’au parti au pouvoir se considèrent toujours comme légitimes, alors que le Sénat a finalement été supprimé à la faveur d’un référendum constitutionnel, en août dernier.
Dans une déclaration à la presse, Cheikh Sidi Hanena, sénateur frondeur de l’UPR, le parti présidentiel, et président de ce Sénat fantoche, a critiqué cette façon de faire du pouvoir.