Au Togo, la situation reste confuse. Puisque les politiques refusent de se parler pour dire la vérité dans l’intérêt du pays. En tout cas, le ministre Gilbert Bawara a soutenu que les discussions vont bientôt reprendre ; il a même promis que c’est pour la fin du mois de mars.
Dans les dix jours qui suivent, les politiques pourraient se retrouver pour jauger ensemble. Si l’on en croit aux propos du ministre Gilbert Bawara, « aucune manifestation de rue ne saurait avoir lieu d’ici cette reprise » et confirme le fait que le gouvernement a échangé avec le ministre Kan-Dapaah lundi 19 mars dernier, en qualité d’émissaire du Chef de l’Etat ghanéen auprès des autorités togolaises.
« Les discussions se sont focalisées sur la nécessité impérieuse pour tous les acteurs de préserver le climat d’apaisement actuel en respectant la suspension des manifestations et surtout l’importance de reprendre sans délai les discussions de fond dans le cadre du dialogue politique », ajoute Gilbert Bawara.
Selon lui, sur ces deux points essentiels, les violons se sont accordés avec l’envoyé du président ghanéen. « Le gouvernement n’agit pas et ne se détermine pas en fonction de l’atmosphère et de la vie interne au sein de la coalition ou de tout autre parti politique, mais à l’aune de convictions profondes et de l’idée que nous avons quant aux intérêts majeurs de notre pays » dit-il.
Autrement, « nous risquerions de louvoyer au gré des circonstances et des vents souvent inconstants. Quant aux agitations et aux logiques menaçantes et guerrières de la part du PNP et de son leader, notamment les actions qui seraient projetées, cela ne nous émeut aucunement », poursuit le ministre.
En tout état de cause, les prochains jours nous édifieront. Reste à savoir si les autres états majors accepteront de dialoguer avec Faure Gnassingbé ?
A titre de rappel, Gilbert Bawara est ministre Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative.