Jean-Fidèle Otandault est le ministre d’Etat gabonais en charge du budget et des comptes publics. Il s’est exprimé sur la relance de l’économie gabonaise.
Il se dit convaincu que cela ne pourrait se faire que par la restauration de confiance entre les entreprises, les banques et l’Etat.
«Normalement, lorsque le budget ordonnançait une dépense, l’entreprise avait la capacité, grâce à son avance de paiement, d’aller se refinancer auprès des banques », dit-il. Pour le ministre d’Etat, la banque finançait alors le projet, l’État payait l’avance-démarrage, l’entreprise livrait le projet et l’État soldait la créance.
« Tout le monde était gagnant. Mais il y a eu une rupture de confiance entre ces trois parties : l’entreprise n’avait plus confiance en la signature de l’État, et la banque n’avait plus confiance dans celle de l’entreprise », explique Jean-Fidèle Otandault. Il est d’avis que la relance de l’économie gabonaise passe évidemment, par la restauration de confiance entre les entreprises, les banques et l’Etat.
Selon ses explications, pour mieux relancer la machine économique gabonaise, il faut accélérer le processus de diversification. A l’en croire, c’est une chose idéale, parce que cela permet de participer activement à la relance de l’économie. « Le gouvernement compte davantage faire progresser la part des recettes budgétaires non pétrolières à 16,3 % en 2019, contre 12,5 % en 2017 ».
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