« La situation est très préoccupante et se dégrade continuellement. Ainsi, elle est caractérisée par la récurrence des actes terroristes, les trafics de tous genres, la prolifération des armes légères et de petits calibres, le blanchiment de capitaux et la cybercriminalité ». Ce sont des problèmes auxquels les membres des etats de l’UEMOA ont pris l’engagement de résoudre.
Plus spécifiquement, quatre des Etats membres de l’Union à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger ont été l’objet d’attaques terroristes et de régions frontalières d’Etats membres de l’Union. Ils sont la cible d’agressions perpétrées par des groupes armés. « Cette situation constitue une source de graves préoccupations pour la sécurité collective, la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale des Etats membres de l’union, ainsi que pour les importants acquis réalisés en terme d’intégration régionale », ont dit les Etats membres de l’UEMOA.
Ces dirigeants africains ont exprimé ces idées en marge d’une rencontre qui avait pour cadre le Burkina Faso, jeudi dernier. « On s’est réuni suite à la rencontre de haut-niveau de Dakar qui a eu lieu en octobre 2017, où les chefs d’Etat ont décidé de renforcer la collaboration entre eux afin de faire face au terrorisme et nous avons fait le point au Premier ministre Paul Kaba THIEBA », a confié à sa sortie d’audience, le porte-parole de la délégation ministérielle, le ministre de la sécurité du Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye.
« Quatre ministres l’ont déjà signé et il reste les quatre autres qui étaient représentés. Ils en feront autant », a-t-il confié. Pour lui, étant donné que les pays de l’UEMOA ont les mêmes problèmes, cette coopération est importante, non seulement sur le plan sécuritaire, mais aussi dans le domaine de la libre circulation des personnes et des biens.
En tout état de cause, les ministres en charge de la sécurité des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ont beaucoup discuté le jeudi 26 Avril 2018, à Ouagadougou.