Dédié au financement des activités sportives et les fédérations, en plus du soutien de certains événements sportifs annuels, le Fonds national pour le développement du sport (FNDS) est très souvent pris à partie par les instances fédérales.
Celles-ci se plaignent notamment de ne pas bénéficier des fonds dont elles ont besoin pour financer leurs activités. Un reproche qu’a tenu à clarifier l’administrateur général du FNDS.
« Le Fonds finance des activités sportives dans un cadre défini, il ne les organise pas. Il les finance dans le respect de certaines normes budgétaires et administratives qui existent ou qu’il implémente », a affirmé Igor Simard, nommé à la tête du FNDS en février dernier.
« Le respect de ces normes conditionne le décaissement des sommes demandées. Par exemple, nous sommes tenus de procéder à des consultations restreintes (appel d’offres, ndlr). Ce qui n’était pas le cas avant », a-t-il souligné.
Une vigilance accrue et conditionnée par la conjoncture actuelle. En 2018 par exemple, suite aux restrictions budgétaires liées aux difficultés économiques, le FNDS a notamment plafonné son budget à six milliards de francs CFA.
«Cette situation de trésorerie nous a conduit à des arbitrages permanents. D’où l’importance du dialogue de gestion», a précisé Igor Simard, Administrateur Général du FNDS. Des efforts de gestion d’autant plus souhaitables qu’ils permettraient de «redonner confiance au secteur privé, qui hésite davantage à soutenir le sport au Gabon».
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