Le président américain Donald Trump a habitué le monde entier à faire le buzz dans les réseaux sociaux à cause de son florilège linguistique.
Ces intempestifs coups de gueule révèlent de lui que c’est un personnage arrogant et condescendant qui n’accorde aucune considération vis-à-vis de ses interlocuteurs qu’il se permet de froisser à souhait.
Depuis le 29 mai dernier, à ce tableau peu flatteur du personnage, est venu s’ajouter un nouveau feuilleton qui fait descendre le personnage Trump de son piédestal.
Inédit ! Grâce à l’initiative d’une enseignante à la retraite, Yvon Mason, qui a gardé ses réflexes professionnels, le monde entier apprend que le Trump connu pour sa verve oratoire en cache un autre.
Cette ancienne professeure d’anglais n’a pu s’empêcher de corriger une lettre signée du président Donald Trump que lui a adressée la Maison-Blanche avant de la renvoyer à l’expéditeur, apprend-on via New York Times.
La lettre signée du président Donald Trump adressée à cette professeure retraitée ressemble à une copie ordinaire d’élève. Une situation qui ne pouvait échapper au « regard affûté de l’ancienne enseignante qui a tout de suite repéré de nombreuses fautes ».
Après correction, elle a posté sur Facebook une photo de la lettre à « en-tête » de la Maison Blanche, avant de la renvoyer à Washington.
Pour elle, il y a vraiment matière à redire aussi bien sur la forme que sur le fond. Ses annotations sont sans concessions. Un vrai régal !
Extraits : « Orthographe, grammaire… rien ne va dans ce courrier ; notamment l’emploi inadéquat des majuscules sur les mots ‘nation’ et ‘fédéral’, annote-t-elle.
Yvonne Mason ne manque pas du tout d’humour : « Avez-vous déjà essayé le correcteur automatique », pinaille-t-elle.
Yvonne ne s’arrête pas en si bon chemin. « Si la lettre avait été écrite par un collégien, je lui aurais donné un C ou un C+ (l’équivalent d’un 12 ou 13 français) », ironise-telle.
En revanche, poursuit-elle, « si elle avait été écrite par un lycéen, je lui aurais donné un D (équivalent d’un 11) ».
Pour ce qui est du fond, c’est un hors sujet qui n’a rien à avoir avec l’objet de la lettre qui lui a été adressée au départ par l’enseignante retraitée.
Du coup, l’on ne peut que s’interroger sur le bon sens du locataire de la Maison-Blanche.
Question : « Même si le président Trump n’en est visiblement pas le rédacteur ; en est-il moins responsable dès lors qu’il a signé ? »
Ceci se résume en un syllogisme de premier degré. «Tout homme est faillible. Or, Trump est un homme, donc il est faillible ». Pourquoi alors jouer à la raison du cow-boy le plus fort ! A consommer avec humilité par le locataire de la Maison-Blanche.
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